Vous n'êtes pas identifié.
bonjour surement que je m'éloigne du sujet mais je voudrais savoir le jeu va fermé si oui pourquoi
Personne n'a récupérée celle de la quête en cours ? Parce que j'ai oublier d'en lire une partie et je comptais sur ce topic =)
Ben si, je le fais à chaque fois, maintenant ^^
Pôle Nord - 3 décembre 2012
Mon rêve : le nord !
La majorité des gens appréhende l'hiver et le froid. Moi, c'est ce que j'attends avec impatience, et ce que je cherche avec acharnement. Aujourd'hui, après des mois, voire des années de préparation, je touche enfin mon rêve.
Ma caméra est prête, mon sac est bouclé, je m'envole au pôle nord pour un long périple. Pour commencer je vais rejoindre une tribu d'inuits, pendant plusieurs semaines, je vais vivre à leurs cotés. Ils m'apprendront à supporter le froid et à survivre dans des conditions aussi difficile. Ensuite ils m'amèneront sur la banquise où je pourrais observer les animaux. Notre voyages ensemble s'arrêtera ici, puisque je m'installerai dans un bateau prisonnier des glaces, pour vivre au plus près de la nature.
Prise de conscience...
Le froid est encore plus saisissant que dans mes rêves. La nature, défiant cet univers hostile, s'érige face à moi dans un spectacle à couper le souffle. Personne ne sait vraiment ce qu'est le blanc avant de se retrouver dans un désert de glace.
Seule avec mes chiens de traîneau, je me rends compte à quel point la nature est plus belle loin de l'humanité. La solitude me permet de relativiser, et de penser vraiment... Quel impact ont mes actions sur la nature ? Ne suis-je pas plus heureuse ici que dans mon confortable loft ? L'instinct de survie des animaux ne devrait il pas être un modèle pour nous tous ?
Amarok
Après un long voyage seule, je retrouve enfin Amarok, l'inuit que j'avais réussi à contacter avant mon départ. Dès que je le vis, je fus frappé par sa beauté, il se marie parfaitement avec ce paysage à couper le souffle. Peut être que la présence humaine m'avait manqué après tout.
Il m'amène dans son village de glace... A vrai dire je ne pense pas que le terme village soit le plus adéquat, il s'agit de plusieurs igloo cotes à cotes ainsi que quelques rennes. Amarok m'explique qu'il vit dans une communauté nomade, ils se déplacent au fil des saisons pour être sûr de vivre de leur chasse.
Vivre avec eux m'apporte une grande sérénité. Les tâches les plus simples peuvent s'avérer être insurmontables, mais pourtant un bonheur de vivre anime ce peuple. Je dois avouer que ma présence les amuse beaucoup... Ils m'ont surnommée Abequa, ce qui signifie "Reste à la maison", puisqu'à chacun de mes pas sur la glace je manque de m'étaler par terre. J'ai encore quelques progrès à faire...
La route est longue
Selon Amarok, je suis prête. J'ai assimilé toutes les bases nécessaires à ma survie dans cet univers hostile. Nous partons donc en direction de la banquise, où je pourrai rejoindre mon bateau et observer les animaux de l'arctique.
Notre route est longue, elle dure plusieurs jours, plus nous allons au nord, plus le paysage est merveilleux. Au petit matin, quand j'observe les aurores boréales, j'ai vraiment l'impression qu'il y a quelque chose de magique par-ici... Quelque chose que je ne contrôle pas... Quelque chose qui m'échappe...
Je n'ai plus qu'une idée en tête... Percer ce mystère.
Emotions sur la banquise
Ce matin, en me réveillant, je savais que mon voyage auprès d'Amarok allait bientôt prendre fin. Et effectivement, quelques heures plus tard, alors que je sentais la banquise craquer sous mes pas, je vis apparaître au loin mon bâteau. Prisonnier de la banquise, pourtant sa présence me sembla rassurante.
Avant de me quitter, Amarok voulu m'offrir un dernier cadeau. Sans réfléchir hypnotisée par ses beaux yeux sombre, je le suivis, ma caméra à la main...
Le fait de filmer me permet de mettre une certaine distance avec le monde. Comme si ce que je voyais derrière ma caméra n'était pas vraiment réel... Si je ne tenais pas fermement Amarok par la main, je n'y aurait pas cru. Devant moi, il y a un ours blanc, grand et majestueux, qui joue avec ses oursons. A peine quelques metres plus loin des petits pingouins sautent dans l'eau glaciale dans un émouvant ballet incessant... L'orque à peine plus loin ne semble pas perturbé par cette tribu d'agitateur... En revanche, tel un vieux sage, le morse surveille l'ensemble d'un oeuil suspicieux. Encore plus loi, je vois arriver peu à peu un magnifique renard des neiges... Emue par la situation, je sens mes yeux s'embrumer... Alors que j'allais poser ma caméra pour profiter pleinement du spectacle, une spirale lumineuse m'intrigua...
Amarok me regarde inquiet et perplexe quand je lui demande de quoi il s'agit... Il ne voit rien... Ca y est, cette fois, c'est sûr je suis vraiment folle... Mais avant de m'enfermer, je veux en avoir le coeur net...
Un monde de lumière
Méfiante, je touche du bout des doigts ce centre lumineux, visible uniquement depuis ma caméra... A l'oeil nu, je ne vois rien, mais pourtant je sens une sorte de douce chaleur, comme si l'air était plus épais au bout de mes doigts... Amarok m'observe de loin, avec des yeux de merlan frit... Il faut avouer se retrouver au bout du monde avec une inconnue qui palpe l'air, ce n'est pas ce qu'il y a de plus rassurant. Fichue pour fichue, je me lance. Je ferme les yeux et je traverse la lumière !
Quelle sensation étrange ! Je me sens tellement bien... Tellement paisible... En ouvrant les yeux je découvre peu à peu un monde scintillant... Je me retourne, mais derrière moi il n'y a plus aucune trace d'Amarok ou des animaux... Où suis-je ?
Peu à peu la crainte fait place à l'émerveillement... A mes pieds, je revois enfin des fleurs ! Celles-ci sont un peu spéciales à leur coeur est lumineux... A ma gauche s'étend à perte de vue un champ d'arbres où pendent des fruits en cristal de neige... Et face à moi, un pont traverse une jolie rivière scintillante et mène à un palais de glace. Il est imposant et majestueux ! Mais pourtant... J'ai le sentiment que je ne devrais pas aller plus loin... Le simple fait de pouvoir voir cet univers magique devrait me suffire...
Alors que je m'apprêtais à faire demi tour, une petite voix me héla.
"amethyst ! Tu es enfin là ! Ça fait des décennies que je t'attends ! Tu en as mis du temps... Bon j'avoue on est pas facile à trouver, mais j'aurais quand même pensé que tu étais plus maligne... Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu ne me reconnais pas ? Je suis la fée de l'hiver ! Suis moi, je dois te présenter quelqu'un"
Je rebrousse chemin
Mais pour qui se prend t-elle ? Mais après tout, est-elle réelle ? Je dois avoir une très forte fièvre pour voir ce que je vois et vivre ce que je vis...
Je décide de rebrousser chemin, et de retrouver Amarok. Sans beaucoup de soucis, je retrouve le cercle lumineux, je le traverse sous les supplications de la fée "Reeeeeeeeeeeeste ! Ne pars paaaaaaaas ! Je t'attends depuis siiiiii longtemps !".
Je ne saurai jamais ce qui se cachait derrière les murs de glaces de ce palais... Je ne saurais pas non plus, si je n'ai pas inventé ce moment que je crois avoir vécu, un jour de grande solitude... Aujourd'hui tout ce que je sais, c'est qu'après avoir passé plusieurs mois, seule avec les animaux, dans l'arctique, mon reportage est prêt. Ma carrière est lancée !
Rejouez !
N'est tu pas curieuse de savoir ce qui se cache dans ce grand palais ?
Retourne en arrière et vis la seconde fin !
Cela te coûtera 150 fee'z.
OU
Tu as le mal du pays ? Retourne sur la banquise pour continuer ta mission. Faire la seconde fin de la quête te coûtera 150 fee'z.
Je la suis
Sans prononcer une seule sillabe, je traverse le pont à ses côtés. Mes pas sur la neige me semblent légers, je me sens libre...
Lorsque nous arrivâmes enfin devant l'imposante porte du palais, la petite fée se mit à chanter ! De son tout petit corps sortait une mélodie si puissante, si vibrante qu'encore une fois j'en eu les larmes aux yeux. Puis soudain la porte s'ouvra, sur le seuil, le maître des lieux nous attendait. Grand, blond, les yeux persants, sa beauté n'avait d'égale que la splendeur de son palais... Dans un sourire charmeur il me dit "Bienvenue chez toi !"
Il avait raison son palais fut le mien pendant des mois... A ses côtés je vécus des moments merveilleux, des moments magique, des moments féeriques... Sa beauté glaciale me captivait... Pourtant je savais que cette vie à deux, ici se devait d'être éphémère. Au matin du premier jour de printemps, tout ce monde féerique s'évanouit...
PS: Je copie/coll tel quel, je ne corrige pas les fautes.
Dernière modification par amethyst (2012-12-04 20:02:50)
Merci beaucoup Amé =)
Merci ame'
Personellement, l'histoire ne me branche pas :/
Personnelement j'ai bien aimé l'histoire de la quête de new-lywood :)
La quête de Noël
Je n'ai pas un souvenir clair de mes parents... Il faut dire que je suis orpheline depuis mon plus jeune âge. Je vis avec ma tante Lyla, une femme froide et puissante, dans l'immense château de mon père. Ces corridors, qui jadis étaient égayés par mes éclats de rire, sont aujourd'hui aussi sinistres et terrifiants que les couloirs d'une prison. Lyla, est d'une beauté paralysante, son regard bleu perçant vous glace le sang en à peine quelques secondes... Et pourtant... Elle est respectée et appréciée de tous.
Je n'ai pas un souvenir clair de mes parents... Il faut dire que je suis orpheline depuis mon plus jeune âge. Je vis avec ma tante Lyla, une femme froide et puissante, dans l'immense château de mon père. Ces corridors, qui jadis étaient égayés par mes éclats de rire, sont aujourd'hui aussi sinistres et terrifiants que les couloirs d'une prison. Lyla, est d'une beauté paralysante, son regard bleu perçant vous glace le sang en à peine quelques secondes... Et pourtant... Elle est respectée et appréciée de tous.
Sa richesse n'est due qu'à mon héritage dont elle jouit impunément... Malgré tout, elle me voue une haine sans condition. A l'aube de mon seizième anniversaire, j'ai décidé de percer son mystère. Qui est-elle vraiment ? Que veut-elle ? Pourquoi me déteste-t-elle ?
Après deux semaines d'enquête infructueuse, je commence à perdre espoir. Comme tous les soirs, je vais me coucher la peur au ventre.
Ma nuit est animée par des cauchemars répétitifs. Comme d'habitude, je rêve qu'un homme me pourchasse dans la forêt. J'étais sur le point de découvrir son visage quand un bruit me réveilla en sursaut !
Prudente, je traverse les pièces à pas de loup... Le
bruit se fait de plus en plus précis... J'entends des éclats de voix, mais je ne peux pas comprendre précisément ce qui se dit. Peu à peu, j'arrive devant le bureau de Lyla. Par l'entrebâillement de la porte, tapis dans l'ombre, je l'observe. Elle parle à son miroir, je ne comprends qu'un mot sur deux : "terreur", "mal", "puissance", "règne"... Puis soudain, comme par magie, des milliers de petites créatures noires s'échappent du miroir dans une fumée inquiétante. Puis, sous le rire machiavélique de ma tante ils s'envolent par la fenêtre. Je ne peux étouffer un cri de terreur !
Je ne me connaissais pas aussi sportive. Haletante, mais animée par mon envie de vivre, je traverse la forêt, éclairée par la lumière inquiétante du clair de lune. Je sais que des créatures maléfiques sont à mes trousses...
Je ne me connaissais pas aussi sportive. Haletante, mais animée par mon envie de vivre, je traverse la forêt, éclairée par la lumière inquiétante du clair de lune. Je sais que des créatures maléfiques sont à mes trousses...
Sans comprendre comment ni pourquoi, je me retrouve encerclée... Les poings serrés, les yeux fermés, je me prépare à une fin certaine... Mais soudain, deux énormes yetis surgissent de nulle part, et m'emportent sur leur dos. Heuuuu... Là, d'un coup, je ne sais pas trop ce que je préfère..
Sous mes yeux je vois défiler la forêt. Une demi-heure plus tard, ils me posent dans une clairière, éclairée par la lumière de l'aube. Je sens ce lieu apaisant, une certaine sérénité se dégage du cours d'eau qui le traverse, peu à peu je me rends compte que des centaines d'animaux sortent de la forêt. Bienveillants ils s'approchent de moi, et me guident jusqu'à une petite maison.
Sur le seuil de la porte, quatre "individus" m'attendent. On les croirait tout droit sortis d'un livre !
Sur le seuil de la porte, quatre "individus" m'attendent. On les croirait tout droit sortis d'un livre !
"Aaaaaah te voilà enfin ! Tu en as mis du temps ! A
croire que tu as passé tes seize dernières années à te vernir les ongles ! Inutile de se présenter, tu nous connais depuis le jour de ta naissance."
Devant mon air interloqué il poursuit :
"Bon, je vois que tu as la mémoire courte... Je suis
Lars, plus communément appelé le Père-Noël ! Elle, c'est la fée des dents, Ella ! Le petit là, c'est Nyx, le marchand de sable ! Et lui là, c'est le lapin de Pâques,
Alex ! Ca y est, la mémoire te revient ?"
J'ai dû me prendre un sérieux coup sur la tête... Ou alors je suis morte, ce qui expliquerait pourquoi un lapin géant est en train de me parler...
Sur le seuil de la porte, quatre "individus" m'attendent. On les croirait tout droit sortis d'un livre !
"Aaaaaah te voilà enfin ! Tu en as mis du temps ! A
croire que tu as passé tes seize dernières années à te vernir les ongles ! Inutile de se présenter, tu nous connais depuis le jour de ta naissance."
Devant mon air interloqué il poursuit :
"Bon, je vois que tu as la mémoire courte... Je suis
Lars, plus communément appelé le Père-Noël ! Elle, c'est la fée des dents, Ella ! Le petit là, c'est Nyx, le marchand de sable ! Et lui là, c'est le lapin de Pâques,
Alex ! Ca y est, la mémoire te revient ?"
J'ai dû me prendre un sérieux coup sur la tête... Ou
alors je suis morte, ce qui expliquerait pourquoi un lapin géant est en train de me parler...
Peu à peu, je parviens néanmoins à m'habituer à leur
présence... Et à croire ce que je vois... La fée des dents ne me lâche pas d'une gencive, elle commence à être vraiment collante avec toutes ses questions sur mon hygiène dentaire ! Heureusement Nyx arrive parfois à ma rescousse et l'endors, m'offrant ainsi quelques instants de répits...
Tous assis autour de la table, une certaine inquiétude s'installe. Le père Noël prend la parole : "girlydu68gaga, si nous étions tous là le jour de ta naissance, c'est parce que tu es quelqu'un de spécial... Si nous t'avons fait venir ici aujourd'hui, ce n'est pas pour rien... N'as-tu jamais remarqué certains évènements extraordinaires qui se sont passés dans ta vie ? Certains phénomènes inexplicables ? Tu es une fille spéciale... Tu es comme nous... Tu as des pouvoirs !"
Aucun d'eux ne veut m'en dire plus sur mes pouvoirs. Selon eux, je les découvrirai au moment opportun.
Ils en savent plus que moi sur ma tante et ses projets... Nous passons la journée à préparer une stratégie d'attaque, pour l'empêcher de faire régner le mal et la terreur sur terre. Je me sens portée par une force invincible, comme si le fait d'être unis était ce que j'attendais depuis toujours...
Je me sens bien accompagnée par mes quatre acolytes… Ella, est animée d'une joie débordante, son optimisme nous donne des ailes. Nyx est peu bavard, mais son imagination est sans limité, il donne forme à tous nos rêves ! Lars est plein d’humour, C’est un bon vivant qui me voit comme sa petite protégée… Et enfin… Alex… Il est formidable ! Je n’ai jamais vu un lapin aussi… Viril ! Imaginez un peu un lapin géant avec la voix de Rambo et les muscles de Taylor Lautner…
C'est plein d'espoir et animés d'une volonté sans faille que nous décollons à bord de l'avion de sable de Nyx. Selon les yetis, Lyla se trouverait dans le château de Vakham, le terrible mage noir, au sommet de la montagne la plus haute du monde...
Nous traversons plusieurs univers, tous plus beaux les uns que les autres... Je sais que la mission qui nous ait confié est de la plus haute importance, mais pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi heureuse...
Après un long voyage, nous arrivons enfin au château… Mais il s’avére être aussi vide que le cœur de Lyla ! Déçus, nous nous apprêtons à rebrousser chemin, mais une nuée de monstres de fumée nous encerclent. C’était donc un piège ! Abasourdie par le brouhaha qui suit, j’observe la scène de loin, tétanisée. En quelques secondes à peine les sbires de Lyla s’enfuient…
Je m’insurge ! C’est ridicule ! Nous avons perdu de précieux jours ! Elle nous a mené en bateau ! Puis soudain, entre deux insultes à l’encontre de la seule personne encore en vie de ma famille, j’aperçois une pomme à moitié mangée sur l’angle de la table de Vakham… En m’approchant, mes doutes se confirment, il s’agit bien d’une pomme venant du verger de Lyla, ses fruits sont uniques au monde, chacun d’eux est gravé naturellement de ses initiales… Frémissante de colère, je m’empare du fruit, mais au contact de mes doigts il se transforme aussitôt en or !
Nyx, Ella, Lars et Alex clament alors tous en cœur : « Bienvenue dans notre monde ! ».
J’ai donc le pouvoir de transformer tout ce que je touche en or ! Mais c’est absolument génial ! Je n’ai pas le temps de m’émerveiller de ma découverte que nous repartons sur les traces de Lyla… Elle n’est pas loin… Je le sais, tous mes sens sont en éveil… Je peux sentir le parfum douceâtre de sa peau… J’entends ses ricanements au loin…
Nous repartons sur ses traces, plus efficaces que jamais ! Cette fois ci c’est moi qui mène la danse, derrière moi les 4 légendes me suivent dans un silence religieux… Nous traversons la forêt jusqu’à arriver au bord de la falaise qui surplombe la vallée enneigée, près du village… Elle est là… A son sourire je vois qu’elle n’est pas surprise de me voir…
Je m’approche d’elle, bouillonnante de rage. Sans même m’en rendre compte des étincelles d’or jaillissent de chacun de mes pores, tant ma colère est forte ! Cette fois-ci le regard glacial de Lyla ne parvient pas à me calmer. Je m’arrête à 3 mètres d’elle, elle me lance :
« Ma pauvre enfant… Tu es aussi stupide que tes parents… A ton âge tu crois encore au bonheur et aux contes de fées ! » Dans un ricanement infini elle s’approche de moi et agrippe mon bras. Peu à peu je sens quelque-chose changer en moi, je me sens abattue, le poids de tous les malheurs du monde pèse sur mes épaules, ma douleur semble incommensurable… Puis j’entends Lars, il me crie de me raccrocher à une idée positive… Je repense à eux, à quel point cela fait du bien de se sentir entourée ! A quel point j’ai confiance en mes nouveaux amis, ma nouvelle famille ! Peu à peu, je reprends des couleurs, je me sens revigorée, l’espoir renaît ! Plus optimiste que jamais je reprends connaissance du monde qui m’entoure, et, je découvre Lyla… Transformée en statue d’or, et autour de moi, la forêt et le village recouvert de joyeuses paillettes dorées scintillantes !
Nous rentrons à la maison, le sourire aux lèvres, le cœur débordant de bonheur ! Nous avons réussi ! La joie peut se répandre dans le monde ! Quel plus beau cadeau de Noël aurions-nous pu offrir à l’humanité ?
Mais avant de fêter Noël entre nous, il va falloir aider le père-Noël à tout organiser ! Il semblerait que les Yetis se soient un peu roulés les pouces en notre absence…
Dernière modification par girlydu68gaga (2012-12-21 19:13:43)
J'ai beaucoup aimé l'histoire de la quête de Noël. On dirait que l'histoire à principalement été reprise des 4 légendes. J'aime beaucoup, et après avoir lu on comprend pourquoi il y a autant de doré dans les récompenses!
Quelqu'un aurait la dernière ?
:bisous:
Quelqu'un aurait celle inspiré d'Hunger Games ? :bisous:
Quête Battle Games
Le monde d'aujourd'hui
Les mayas avaient raison… La fin du monde a eu lieu le 21 décembre 2012… La terre a été plongée dans un chaos insoutenable, les éléments se sont déchainés… L’océan a submergé les côtes, la terre s’est disloquée créant de nouveaux continents, le feu a réduit à néant de nombreuses forêts, et des tornades ont ravagés les villes…
Aujourd’hui, près d’un an plus tard, j’ai l’impression de vivre sur une autre planète. Nous ne sommes qu’une poignée de survivants. Jour après jour mon obsession est la même : protéger ma petite sœur des dangers de cette nouvelle terre. Ici plus rien n’est comme avant : de nombreux animaux mutants ont fait leur apparition, la nourriture ne pousse pas en supermarché mais dans cette nature devenue si hostile, la suprématie humaine n’est plus qu’un lointain souvenir...
Cependant une certaine hiérarchie entre les hommes persiste, au sommet « l’élite » est composée des plus puissants et des plus riches de ce nouveau monde, qu'ils ont reconstruit à leur image. Je ne sais pas pourquoi ils se sont acharnés sur ma famille, ils ont pillés ma maison, ils ont détruit ma vie !
Aujourd’hui je n’ai plus qu’une obsession : me venger !
Plan d'action
Cela fait des mois que je m'entraîne, ma stratégie est précise et irréprochable… Tout est calculé… Le fils des Carlson, la famille la plus puissante de la terre 2.0, est fou de moi et je lui fais croire que c’est réciproque. Il pense que je suis l'héritière d'une grande famille richissime, il pense que je suis l'une des leurs. Dès demain il me présentera officiellement à sa famille lors de la soirée de gala qui est organisée en l’honneur de la protection de l’humanité contre les animaux mutants. Ce sera pour moi l’occasion de mettre officiellement un pied dans ce monde, mais surtout de récupérer ce qui m’appartient de plein droit ! Je n’hésiterai pas à mettre en application les techniques de combats que j’ai apprises.
Cette soirée est organisée dans la maison de campagne des Carlson, il suffira que je parvienne à m’éclipser quelques instants seule dans la maison, puisque c’est justement ici qu’ils cachent la vieille statue de ma grand-mère que j'aime tant…
Selon une légende familiale on conférerait à cette statue des pouvoirs magiques... Mon ami Nolan, un génie en nouvelles technologies, a déjà piraté leur système de surveillance privée, je sais donc en permanence où ils sont, ce qu’ils font et où se trouve ma statue.
Briller de milles feux
Ici, tout est tellement différent. Cette richesse, ce luxe, ce faste, me donnent la nausée… Et le maquillage de ces femmes est tellement… Grotesque ! Mais je reste stoïque et souriante, mes émotions ne doivent pas transparaître. Arthur ne me lâche pas d’une semelle, il m’exhibe fièrement aux yeux des membres de cette haute bourgeoisie.
Malgré son large sourire et ses bonnes manières, je me méfie de Béatrix, sa mère. Il me semble qu’elle est bien plus intelligente que ce qu’elle veut bien laisser croire. Son regard me rend profondément mal à l’aise, et pourtant ses paroles sont toujours posées et douces… Elle veut faire de moi la nouvelle égérie de son association, et mes fonctions débutent aujourd’hui même.
Dans les loges la pression monte, que manigance-t-elle ? Arthur fait tout pour me rassurer, avec la robe que sa mère m’a dégoté, « toute l'assistance va être à mes pieds » ! Sans rechigner, j’enfile la robe, et je passe entre les mains des maquilleuses. Avant de monter sur scène Arthur me glisse à l’oreille « Crois moi, tu vas briller de mille feux… », je n’ai pas le temps de lui demander des explications que Beatrix m’agrippe fermement le bras et me jette sur scène. Je reste là, souriante mais stoïque, je comprends mal à quoi je sers… Quel est mon rôle… Alors que je commençais à croire que peut être finalement Beatrix m’appréciait, ma robe s’enflamma sous un tonnerre d’applaudissement ! Puis dans un claquement de doigts de Béatrix, le feu s’éteint comme si de rien n’était… Les sponsors sont conquis ! Les caisses de l'association se remplissent !
Cours !
Je prétexte avoir besoin de souffler un peu après ma « présentation » pour le moins spectaculaire, et je m’éclipse dans la maison. Seule guidée par Nolan à l’autre bout de mon oreillette, j’avance dans les corridors en évitant soigneusement tous les invités et tous les membres du personnel. J’arrive enfin dans la chambre parentale, instantanément je repère la statuette de ma grande mère : un colibri tenant une flèche au bout de son bec. En un éclair je m’empare de mon précieux totem et je tourne les talons. Sur le pas de la porte, alors que je pensais être tirée d’affaire, j’entends Béatrix murmurer « Arthur a toujours eu un goût terrible pour les femmes… ».
Mon sang ne fait qu’un tour, je m’enfuis en courant !
Je cours à perdre haleine, je ne contrôle plus mes jambes tellement elles me portent loin, l’amour que je porte à ma famille me donne des ailes. Mes nombreux entraînements ont bien porté leurs fruits, je me sens mi-femme mi-lionne.
J’entends les gardes de Béatrix à mes trousses, je n’ai pas d’autre choix que de pénétrer dans la forêt, même si on la dit « plus dangereuse que l’enfer »… Depuis la création de la terre 2.0, les forêts sont devenus des lieux très dangereux, c’est ici que vivent les animaux mutants… A mes yeux ils ne sont pas pires que les humains que je viens de quitter.
Le secret de l'hippocampe
Epuisée, je pense les avoir semés. Ils n’ont pas eu le courage de me suivre dans cette forêt inquiétante… Mais je sais qu’ils ne s’arrêteront pas là… Pourquoi accordent-ils autant d’importance à cette vieille statuette ? La légende aurait-elle dit vrai ?
Seule, je me réfugie dans une vieille cabane abandonnée pour affronter ma première nuit dans la forêt. Les bruits des animaux m’inquiètent. Je ne compte pas fermer l’oeil de la nuit, ma témérité a des limites… Je ne prends pas le risque de finir en barbecue ! Les heures défilent, mais les animaux n’osent pas s’approcher de moi. Savent-ils que je suis armée de mon arc ? Ou bien ont-ils pitié de mon âme ? Puis soudain, un bruit me sort de ma torpeur ! Un bruit de canon, qui projette dans le ciel le portrait de ma petite soeur… Je comprends leur stratégie ! Ils veulent me faire craquer… L’ont-ils capturé ? Ils savent que c’est mon seul moyen de pression…
Peu à peu, perdue dans mes pensées les plus sombres, des larmes roulent sur mes joues. Comme sorti d’un rêve un petit hippocampe volant se pose sur mon épaule et essuie mes larmes. En levant la tête j’aperçois une ribambelle d’animaux mutants. Ils m’encerclent, mais ils ne sont pas pour autant menaçants…
L'étape centrale
Cette nuit auprès des animaux m’a éclairé sur de nombreux doutes que j’avais. La statuette de ma grand-mère a un grand pouvoir, elle symbolise l’harmonie et la puissance animale, la personne qui la détient a le don de communiquer avec tous les animaux de la terre, et de les manipuler… Je ne suis donc pas complètement folle ! C’est normal que je comprenne les grognements ou les autres bruits étranges que font ces animaux… Cette forêt ne m’est pas hostile, mais le portrait de ma soeur projeté dans le ciel me hante… Comment va-t-elle ?
Je n’ai pas le moral, leur torture psychologique fonctionne… Lors d’une nuit d’insomnie, je mets au point une nouvelle stratégie avec les animaux. Il faut que je retourne au front !
Comme prévu et calculé, je ressors de la forêt et je me laisse capturer…
Deux grosses brutes me traînent dans une voiture blindée 2.0., nous survolons la ville seulement quelques minutes pour atterrir ensuite sur la place centrale. Une foule est amassée dans les gradins, ils ont tous des banderoles à mon nom ! J’aperçois même ma soeur tout sourire dans la loge d’honneur près de Béatrix… Mais que se passe-t-il ici ?
Béatrix arrive au centre de la place et te murmure "Tu as le choix, soit tu coopères et tu vis la vie de paillettes que tu mérites. Toutes cette soudaine popularité n’est qu’un aperçu de ce que pourrait être ta vie dès demain. Soit… Tu restes la misérable femme que tu es et on te bannit à jamais de la ville..."
Choix 1 : Je coopère
J’ai décidé de coopérer. Moi aussi j’ai droit au bonheur ! Tout s’est décidé quand j’ai croisé le regard d’Arthur… Je pense vraiment que je peux être heureuse avec lui dans cette vie là… Et faire parti des plus puissants de ce monde me permettra de les contrôler.
Notre vie mondaine est telle que je l'ai toujours rêvé. Nous allons de fêtes en galas, de galas en soirées... J'ai absolument tout ce que je veux et mes désirs n'ont pas de limites !
Mais je dois avouer, que le soir, à la tombée de la nuit, une petit angoisse cristallise mes rires...
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Choix 2 : Le bout du monde
Les dents serrées je réponds à Béatrix «Je préfère être bannie, plutôt que de vous ressembler !». Ils ne feront pas de moi une des leurs ! Je n’ai pas pu récupérer ma statue mais le charme s’est brisé. Entre les mains de Béatrix le totem a perdu toutes ses fonctions magiques, elles ne se révèlent qu’entre les mains d’un être pur. C’est certainement pour cela qu’ils m’ont laissé la possibilité de coopérer… Ils savent que sans moi ils ne peuvent rien…
Ma petite soeur, son chat et moi, vivons seuls, loin de tout. Ici, la nature est d'une beauté à couper le souffle. Notre vie est paisible, nous ne pouvons compter que sur nous même, aucune déception n'est possible. Le système m'a détruit, peu à peu je me reconstruis... Seule, parmi les créatures magiques, je m'imagine parfois à quoi aurait ressemblé ma vie en ville...
Ah flûte, j'ai oublié de le faire, merci Hitomi!
J'en profite pour remettre le texte de la quête de Noël, au propre...
QUÊTE SPÉCIALE NOËL - 21 décembre 2012
Le noir de ses yeux...
Je n'ai pas un souvenir clair de mes parents... Il faut dire que je suis orpheline depuis mon plus jeune âge. Je vis avec ma tante Lyla, une femme froide et puissante, dans l'immense château de mon père. Ces corridors, qui jadis étaient égayés par mes éclats de rire, sont aujourd'hui aussi sinistres et terrifiants que les couloirs d'une prison. Lyla, est d'une beauté paralysante, son regard bleu perçant vous glace le sang en à peine quelques secondes... Et pourtant... Elle est respectée et appréciée de tous.
Sa richesse n'est due qu'à mon héritage dont elle jouit impunément... Malgré tout, elle me voue une haine sans condition. A l'aube de mon seizième anniversaire, j'ai décidé de percer son mystère. Qui est-elle vraiment ? Que veut-elle ? Pourquoi me déteste-t-elle ?
Révélation !
Après deux semaines d'enquête infructueuse, je commence à perdre espoir. Comme tous les soirs, je vais me coucher la peur au ventre.
Ma nuit est animée par des cauchemars répétitifs. Comme d'habitude, je rêve qu'un homme me pourchasse dans la forêt. J'étais sur le point de découvrir son visage quand un bruit me réveilla en sursaut !
Prudente, je traverse les pièces à pas de loup... Le bruit se fait de plus en plus précis... J'entends des éclats de voix, mais je ne peux pas comprendre précisément ce qui se dit. Peu à peu, j'arrive devant le bureau de Lyla. Par l'entrebâillement de la porte, tapis dans l'ombre, je l'observe. Elle parle à son miroir, je ne comprends qu'un mot sur deux : "terreur", "mal", "puissance", "règne"... Puis soudain, comme par magie, des milliers de petites créatures noires s'échappent du miroir dans une fumée inquiétante. Puis, sous le rire machiavélique de ma tante ils s'envolent par la fenêtre. Je ne peux étouffer un cri de terreur !
Le bleu de ses yeux devient noir de jais. Dans un soupir de soulagement, elle chuchote à l'un de ses petits monstres "Capture-là" !
Sauvée par les yetis !
Je ne me connaissais pas aussi sportive. Haletante, mais animée par mon envie de vivre, je traverse la forêt, éclairée par la lumière inquiétante du clair de lune. Je sais que des créatures maléfiques sont à mes trousses...
Sans comprendre comment ni pourquoi, je me retrouve encerclée... Les poings serrés, les yeux fermés, je me prépare à une fin certaine... Mais soudain, deux énormes yetis surgissent de nulle part, et m'emportent sur leur dos. Heuuuu... Là, d'un coup, je ne sais pas trop ce que je préfère... Des Yetis ou des monstres de fumée noire...
Sous mes yeux je vois défiler la forêt. Une demi-heure plus tard, ils me posent dans une clairière, éclairée par la lumière de l'aube. Je sens ce lieu apaisant, une certaine sérénité se dégage du cours d'eau qui le traverse, peu à peu je me rends compte que des centaines d'animaux sortent de la forêt. Bienveillants ils s'approchent de moi, et me guident jusqu'à une petite maison.
Les 4 légendes
Sur le seuil de la porte, quatre "individus" m'attendent. On les croirait tout droit sortis d'un livre !
"Aaaaaah te voilà enfin ! Tu en as mis du temps ! A croire que tu as passé tes seize dernières années à te vernir les ongles ! Inutile de se présenter, tu nous connais depuis le jour de ta naissance."
Devant mon air interloqué il poursuit :
"Bon, je vois que tu as la mémoire courte... Je suis Lars, plus communément appelé le Père-Noël ! Elle, c'est la fée des dents, Ella ! Le petit là, c'est Nyx, le marchand de sable ! Et lui là, c'est le lapin de Pâques, Alex ! Ca y est, la mémoire te revient ?"
J'ai dû me prendre un sérieux coup sur la tête... Ou alors je suis morte, ce qui expliquerait pourquoi un lapin géant est en train de me parler...
Peu à peu, je parviens néanmoins à m'habituer à leur présence... Et à croire ce que je vois... La fée des dents ne me lâche pas d'une gencive, elle commence à être vraiment collante avec toutes ses questions sur mon hygiène dentaire ! Heureusement Nyx arrive parfois à ma rescousse et l'endors, m'offrant ainsi quelques instants de répits...
Tous assis autour de la table, une certaine inquiétude s'installe. Le père Noël prend la parole : "amethyst, si nous étions tous là le jour de ta naissance, c'est parce que tu es quelqu'un de spécial... Si nous t'avons fait venir ici aujourd'hui, ce n'est pas pour rien... N'as-tu jamais remarqué certains évènements extraordinaires qui se sont passés dans ta vie ? Certains phénomènes inexplicables ? Tu es une fille spéciale... Tu es comme nous... Tu as des pouvoirs !"
Sauver le monde !
Aucun d'eux ne veut m'en dire plus sur mes pouvoirs. Selon eux, je les découvrirai au moment opportun.
Ils en savent plus que moi sur ma tante et ses projets... Nous passons la journée à préparer une stratégie d'attaque, pour l'empêcher de faire régner le mal et la terreur sur terre. Je me sens portée par une force invincible, comme si le fait d'être unis était ce que j'attendais depuis toujours...
Je me sens bien accompagnée par mes quatre acolytes… Ella, est animée d'une joie débordante, son optimisme nous donne des ailes. Nyx est peu bavard, mais son imagination est sans limité, il donne forme à tous nos rêves ! Lars est plein d’humour, C’est un bon vivant qui me voit comme sa petite protégée… Et enfin… Alex… Il est formidable ! Je n’ai jamais vu un lapin aussi… Viril ! Imaginez un peu un lapin géant avec la voix de Rambo et les muscles de Taylor Lautner…
C'est plein d'espoir et animés d'une volonté sans faille que nous décollons à bord de l'avion de sable de Nyx. Selon les yetis, Lyla se trouverait dans le château de Vakham, le terrible mage noir, au sommet de la montagne la plus haute du monde...
Nous traversons plusieurs univers, tous plus beaux les uns que les autres... Je sais que la mission qui nous ait confié est de la plus haute importance, mais pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi heureuse...
La fille aux doigts d'or...
Après un long voyage, nous arrivons enfin au château… Mais il s’avére être aussi vide que le cœur de Lyla ! Déçus, nous nous apprêtons à rebrousser chemin, mais une nuée de monstres de fumée nous encerclent. C’était donc un piège ! Abasourdie par le brouhaha qui suit, j’observe la scène de loin, tétanisée. En quelques secondes à peine les sbires de Lyla s’enfuient…
Je m’insurge ! C’est ridicule ! Nous avons perdu de précieux jours ! Elle nous a mené en bateau ! Puis soudain, entre deux insultes à l’encontre de la seule personne encore en vie de ma famille, j’aperçois une pomme à moitié mangée sur l’angle de la table de Vakham… En m’approchant, mes doutes se confirment, il s’agit bien d’une pomme venant du verger de Lyla, ses fruits sont uniques au monde, chacun d’eux est gravé naturellement de ses initiales… Frémissante de colère, je m’empare du fruit, mais au contact de mes doigts il se transforme aussitôt en or !
Nyx, Ella, Lars et Alex clament alors tous en cœur : « Bienvenue dans notre monde ! ».
Le triomphe de la joie !
J’ai donc le pouvoir de transformer tout ce que je touche en or ! Mais c’est absolument génial ! Je n’ai pas le temps de m’émerveiller de ma découverte que nous repartons sur les traces de Lyla… Elle n’est pas loin… Je le sais, tous mes sens sont en éveil… Je peux sentir le parfum douceâtre de sa peau… J’entends ses ricanements au loin…
Nous repartons sur ses traces, plus efficaces que jamais ! Cette fois ci c’est moi qui mène la danse, derrière moi les 4 légendes me suivent dans un silence religieux… Nous traversons la forêt jusqu’à arriver au bord de la falaise qui surplombe la vallée enneigée, près du village… Elle est là… A son sourire je vois qu’elle n’est pas surprise de me voir…
Je m’approche d’elle, bouillonnante de rage. Sans même m’en rendre compte des étincelles d’or jaillissent de chacun de mes pores, tant ma colère est forte ! Cette fois-ci le regard glacial de Lyla ne parvient pas à me calmer. Je m’arrête à 3 mètres d’elle, elle me lance :
« Ma pauvre enfant… Tu es aussi stupide que tes parents… A ton âge tu crois encore au bonheur et aux contes de fées ! » Dans un ricanement infini elle s’approche de moi et agrippe mon bras. Peu à peu je sens quelque-chose changer en moi, je me sens abattue, le poids de tous les malheurs du monde pèse sur mes épaules, ma douleur semble incommensurable… Puis j’entends Lars, il me crie de me raccrocher à une idée positive… Je repense à eux, à quel point cela fait du bien de se sentir entourée ! A quel point j’ai confiance en mes nouveaux amis, ma nouvelle famille ! Peu à peu, je reprends des couleurs, je me sens revigorée, l’espoir renaît ! Plus optimiste que jamais je reprends connaissance du monde qui m’entoure, et, je découvre Lyla… Transformée en statue d’or, et autour de moi, la forêt et le village recouvert de joyeuses paillettes dorées scintillantes !
Et que Noël soit !
Nous rentrons à la maison, le sourire aux lèvres, le cœur débordant de bonheur ! Nous avons réussi ! La joie peut se répandre dans le monde ! Quel plus beau cadeau de Noël aurions-nous pu offrir à l’humanité ?
Mais avant de fêter Noël entre nous, il va falloir aider le père-Noël à tout organiser ! Il semblerait que les Yetis se soient un peu roulés les pouces en notre absence…
Dernière modification par amethyst (2013-01-06 01:18:48)
Je mets le texte de la quête "organisatrice de soirée".
Faisons le point
On ne peut pas dire que ma vie soit trépidante. Metro, boulot, dodo, serait, je pense, une excellente définition de mon quotidien depuis ces deux dernières années.
Ajoutons à cela le désert affectif qui s’installe depuis que mon ex m’a gentiment expliqué son besoin de passer à autre chose et sa phobie de l’engagement...
Comme si Blanche pouvait me comprendre, je lui lance un regard accusateur tout en lui demandant de compatir à mon triste sort : “ De toute façon, il n’aimait pas les poils de chat ! On est mieux sans lui, pas vrai ?” Bref, je n’attends pas moins de Blanche qu’un doux ronronnement et un mouvement de patte qui signifie très clairement : “Caresse-moi au lieu de te plaindre!”
Alors que je suis en pleine méditation sur mes douloureux problèmes existentiels, mon téléphone sonne.
“Hello, c’est Marie !”
Marie, c’est ma meilleure amie. Nous nous connaissons depuis que nous sommes toutes petites. Nous avons tout de suite su que nous nous entendrions à merveille le jour où nous avons partagé le spectacle de fin d’année de maternelle, elle déguisée en homard, et moi en pieuvre ! Depuis ce jour, nous n’avons cessé de développer une complicité sans pareille. Je dois dire que sa présence m’a été indispensable jusqu’à présent...
“ J’te dérange pas ma belle ? “ me dit-elle, comme à son habitude.
“Si, beaucoup. Je discutais avec Blanche. Tu connais bien son sens de la répartie, c’était tout à fait passionnant…” lui dis je avec un peu d’amerture dans la voix.
“... Écoute, j’ai une grosse tuile... Tu sais, le rapport Vernez ? … Hé bien Gilles m’a demandé de le lui rendre demain matin au plus tard !”
Marie travaille dans le même cabinet comptable que moi. Gilles c’est notre boss. J’ai oublié de préciser que mon boulot n’est pas, non plus, ma tasse de thé.
Avec Marie nous savons tout de suite quand l’autre a besoin d'aide. Aussi je lui demande : " Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? "
“ Tu peux me filer un coup de main sur deux ou trois points ? Tu connais bien ce client... ” me répond-elle, catastrophée.
“ Pas de souci, j’enfile mon costume de super copine et je cours sur mon écran ! A toute ! ”
Qu’il est loin le temps où j’aspirais à être écrivain de romans d’amour !... Me voilà, en robe de chambre, à 21h30, plus glamour que jamais, à taper frénétiquement sur mon ordinateur pour aider ma meilleure amie.
Oui, vraiment, ma vie est trépidante...
2013, l’année du changement
Hier je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit, j’ai des cernes de trois kilomètres, mes cheveux sont en pagaille et mon look laisse vraiment à désirer...
Aider Marie sur ce rapport m’a lessivée et je dois dire que je suis particulièrement sur les nerfs ce matin.
Alors que je force sur mes paupières pour ouvrir suffisamment les yeux et appuyer sur le bon bouton de la machine à café, Franck, mon manager, arrive derrière moi.
“ Et bien ! Prends-le corsé, ton café ! Avec la tête que tu te payes aujourd’hui, ça ne sera pas de trop ! ”.
Je ne m’explique toujours pas comment j’ai réussi à rassembler assez de force pour résister à l'envie de lui envoyer mon café à la figure...
Intérieurement, je crie : “ Dommage que cette machine ne serve pas du jus de carottes, tu en aurais bien besoin: il paraît que ça rend aimable ! ”. Mais extérieurement je me contente de ne rien dire et, avec toute la dignité que je peux rassembler, malgré mes deux heures de sommeil, je tourne fièrement les talons vers mon bureau, café en main.
A midi, je retrouve enfin Marie pour notre pause déjeuner. Ma bouffée d’oxygène !
À peine revenue à mon poste de travail, Franck débarque et me lance, toujours avec son air enfariné :
“Le rapport Vernez... Non mais, sérieusement... Tu crois vraiment que je vais apporter ce torchon à Gilles ? Tu devrais être un peu plus professionnelle, il en va de la crédibilité de toute l’équipe ! Ah... et merci de faire un effort sur ta présentation ; on ne veut pas de zombies chez P&Q Comptabilité ”.
Et là, sans réfléchir une seule seconde aux conséquences de mes actes, je me lève et je me place à vingt centimètres de son petit nez retroussé.
“ Eh bien quand on travaille dans une boîte qui porte les initiales du papier toilette, rendre un torchon c’est tout naturel, non ?... Et sinon, le zombie, il te dit adieu. Je démissionne ! ”
En disant ces derniers mots, j’ai l’impression que tout va trop vite. Mais la réaction de Franck me porte le coup de grâce. En effet, après un petit temps de flottement franchement désagréable, il se contente de me répondre, tout en quittant la pièce : “ D’accord. Merci de débarrasser ton bureau avant 15h.”
Un mal pour un bien ?
Il y a des moments dans la vie où l’on sait qu’on a pris la bonne décision mais où l’on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé.
Perdue dans mes pensées, je file droit chez Marc, mon cousin préféré, pour notre repas habituel du mardi soir.
C’est dans ses bras que je tombe quand il m’ouvre la porte. Avec l'emphase d’une actrice de théatre je m’écroule en m'écriant :
“J’ai gâché ma viiiiiiiie !”
“Voyons ma chérie, regarde-toi ! Entre donc. Rafaelo t’a préparé son fameux osso bucco !”
Marc sait toujours trouver les mots justes!
Après un repas bien arrosé et toutes mes lamentations oubliées, je me sens mieux.
Le lendemain soir, je me prépare car Marie organise, au Pincho Pingo, son enterrement de vie de jeune fille. Dire qu’elle va se marier avec ce looser de Rick ! Il fallait bien que ça arrive un jour... Il y a des choses qu’on ne peut pas dire à sa meilleure amie. L'amour rend aveugle, et, si je ne veux pas la perdre, j’ai tout intérêt à fermer les yeux sur une réalité qu’elle ne veut pas voir. Rick est beau, certes, mais c’est un coureur de jupons notoire, un fêtard invétéré, un avare et un macho de première... Sous ses airs de gentil garçon, son vrai visage fait peine à voir...
Après m’être convaincue pour la énième fois que je vois tout en noir parce que je suis franchement aigrie et que Rick n’est peut-être pas l’odieux personnage que je pense, je fais de moi une personne présentable, sous l’oeil contemplatif de Blanche.
Quand j'arrive à la discothèque une queue de je ne sais combien de personnes est déjà là. C’est l’endroit branché du moment à OhMyDollz City, “The place to be”. Je sais que Marie y a privatisé un espace. Malgré les regards réprobateurs je passe par le côté pour m’adresser au videur avec ma voix la plus douce :
“Excusez moi, mon amie a organisé une soirée spéciale, elle commence dans quelques minutes, pourrais-je entrer ?”
“ Faites la queue comme tout le monde ” me répond-il presque sans un regard. Sympa !
“Mais enfin, j’en ai au moins pour une heure ! Mon amie va être déçue ! C’est son enterrement de vie de jeune fille !”
“ Eh bien, la prochaine fois venez en avance”.
Comprenant que je n’aurai aucune chance avec ce type qui a, semble-t-il, décidé de n’avoir aucune empathie, je prends mon mal en patience et entre enfin dans le bar, comme tout le monde, une heure plus tard...
Petite éclaircie
Marie ne m’en a pas voulu pour mon retard, je lui trouve même l'air absent... Pourtant, quand je lui demande si tout va bien, elle m'assure que oui. A la fin de la soirée Rick débarque avec sa bande de potes et ils passent leur temps à reluquer les trois blondes du fond... Comment Marie peut-elle ne rien voir !...
Quelques jours plus tard, alors que je cherche ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie, je vais chez Marc pour notre repas habituel.
“ Ma chérie, il ne faut pas te laisser aller. J’ai parlé de toi à une amie qui a monté une société d’organisation de soirées en ville. C’est l’ancienne rédactrice du célèbre magazine people “Ohmydollz celebrities”. Elle connaît beaucoup de beau monde et elle cherche une nouvelle recrue. Je t’ai arrangé un rendez-vous avec elle dès demain ! Elle s’appelle Victoria. Soigne ton look et tes manières, elle est sensible à ce genre de choses...”
Je trouve cela un peu soudain, mais j’ai toujours eu confiance en Marc et avoir une perspective d’avenir me redonne un peu le moral. Après tout, pourquoi pas ! Organisatrice de soirées, ça promet d’être plus amusant que mon ancien job !
Après avoir évoqué comme d’habitude mon désert sentimental, j'écoute Marc m’expliquer encore que je suis jeune, jolie, et qu’il est, je cite, “complètement inadmissible” que je ne lui présente pas un beau jeune homme. Je finis le repas par mon habituelle réponse: “Il vaut mieux être seule que mal accompagnée”. Ensuite je me mets en chasse d’une jolie tenue, ni trop fashion, ni trop sobre, pour mon entretien de demain. Mon placard n’a pas connu de mise à jour digne de ce nom depuis longtemps...
Le jour J, je suis remontée à bloc ! L’entretien se passe super bien! Victoria me présente même à l’équipe. Je fais la connaissance de Lydie, plutôt du style affamée, et de mon futur bras droit, Fred, grand, mince et plein d’humour, responsable de la décoration. Et enfin Hector, plutôt réservé, responsable de la logistique.
L’ambiance a l’air plutôt bonne et décontractée.
J’espère vraiment que l’on va bien s’entendre et que ce nouveau job sera un nouveau départ !
Première mission
Victoria m’a déjà confié mon premier gros projet ! C’est super agréable de discuter avec elle, j’ai vraiment l’impression que je peux m’approprier le projet et lui donner ma touche personnelle. Je suis hyper excitée et stressée à la fois !
Il s’agit d’organiser un Gala de charité avec les stars les plus hype du moment !
A la veille de l’évènement, toutes les célébrités contactées m’ont répondu, la salle est louée, le devis du traiteur est validé, le DJ est réservé, les journalistes sont prévenus et le décor est en place ! Ouf !
Quand nous avons fini les derniers réglages il est minuit dix ! De retour chez moi, épuisée, je m’affale sur mon canapé ! Blanche ne tarde pas à ramener son petit minois poilu pour mendier des caresses. Mais avant que j'approche d'elle affectueusement ma main, mon téléphone sonne. C’est Lydie :
” Hey ! J’ai commandé nos tenues chez Barolds, pense à passer les chercher à 19h ! Et j’ai arrangé le vol pour Jennifer Topez ; elle doit arriver à 20h30 avec ses trente invités. Faudra arranger le transport jusqu’à la réception.
Au fait, on va boire un verre en ville avec Fred ce soir, si ça te dit !”
Dans ce nouveau travail, on organise des fêtes mais on passe aussi beaucoup de temps à la faire, la fête ! Mais cette fois, il me faut dormir pour assurer à fond demain !
Après avoir décliné l’invitation et souhaité une bonne soirée à Lydie, je réalise qu’avec tout ça je n’ai pas eu le temps de beaucoup m’occuper de ma petite Blanche. En fait je ne m’étais pas occupée de grand chose d’autre que de mon nouveau boulot et de mes nouveaux collègues. Je n’ai même pas appelé Marie depuis une semaine ! Je dois avouer que je n’y ai pas pensé et j’ai négligé nos petits moments...
Le lendemain, la soirée se passe super bien ! Tous les invités ont l’air de s’éclater. L’ambiance et là et tout se déroule parfaitement. Il faut dire que j’ai passé mon temps à courir partout avec mon oreillette qui ne m’a pas quitté d’un millimètre.
A la fin de la soirée, je m’octroie un peu de fun en profitant de l’animation avec l’équipe et les irréductibles invités. Un peu éméchée, je dois bien avouer que j’ai dansé langoureusement avec un jeune homme très craquant ! Je me vois encore en train de rire comme une bécasse en sirotant du champagne sur les genoux de ce bel étranger...
Le lendemain matin, je me réveille dans une chambre luxueuse dans des draps de satin. Oups...
La rencontre
La tête un peu dans les nuages, je reconnais quand même le beau jeune homme d'hier soir. Tout sourire, il s’approche de moi, beau comme un dieu dans son costume Hubo Goss, tenant un plateau en porcelaine où sont disposés croissants, chocolat chaud et jus d’oranges pressées.
“Enfin réveillée ? Tu as dormi comme une marmotte, ma puce. Et tu as ronflé aussi...”
Mon air, à la fois surpris, inquiet et coupable, doit être convaincant. Il ajoute, avant même que j’ai pu articuler un mot :
“Ne t’inquiète pas, poupée, il ne s’est rien passé ! Tu as préféré les bras de Morphée aux miens. Tu t’es affalée sur mon lit comme une baleine échouée”.
On notera l’aspect indulgent de la comparaison...
“ Mais je suis sympa, je t’apporte quand même le petit déj’. Maintenant je dois filer, mon coeur !”
À peine le temps de lui souffler un merci qu’il sort déjà de la pièce et insulte sa femme de ménage pour une histoire de nappe en soie mal repassée ou je ne sais quoi.
Waw ! Mais où est-ce que j’ai atterri ?! Et puis, les petits noms, n'est-ce pas un peu prématuré ?
De retour au bureau, une ambiance étrange flotte parmi mes collègues.
Lydie tient le magazine “Celebrities” dans les mains, la mine déconfite, tandis que Fred me lance :
“ Alors , on s’embête pas ! On sort avec THE it-boy d’OhMyDollz City !”
De quoi parle-t-il ? Quel it-boy ? A peine ai-je posé mes affaires que Victoria sort du bureau et se dirige énergiquement vers moi. Peut être que mes folies d'hier soir sont venues à ses oreilles... Je suis fichue !
“ ! C’est génial ! Sortir avec Tony Scofield ! La star qui fait rêver tout le gratin ! Tu ne te rends pas compte de la pub que tu nous fais ! Avec lui à nos soirées nous sommes certains de faire un malheur !”
Alors ça!... Ma boss qui me félicite de flirter avec une star pendant mes heures de boulot! J’ai du mal à m’en remettre...
Et comme si ça ne suffisait pas, devant mon nez, la couverture de “Célébrities” avec ma tête éméchée en gros plan. On me voit en train de rire, toutes canines dehors, au bras de ma belle rencontre, j’ai nommé Tony. L’intitulé : “La belle inconnue qui fait chavirer le coeur de Tony”. Fantastique...
Une relation étrange
Depuis plusieurs semaines, j’enchaîne les soirées et ma relation avec Tony est vraiment bizarre. Il ne refuse jamais mes invitations, il me porte toujours des petites attentions adorables en public, tout en restant distant en tête à tête. Il ne se passe jamais rien entre nous. J’ai parfois l’impression de ne lui faire aucun effet... Nous faisons la couverture des magazines people de toute la ville, Victoria est simplement aux anges et Lydie reste verte de jalousie.
Pourtant, au fond de moi, je sais bien que Tony ne me plaît pas. Bien qu’il affiche un physique à tomber par terre et que je ne m’ennuie jamais avec lui, son côté égocentrique et enfant gâté est insupportable... Mais cela m’aide pour ma carrière, et c’est plutôt flatteur pour mon égo de célibataire endurcie de m’afficher au bras de celui qui fait tant soupirer les jeunes filles de la ville.
Victoria nous a annoncé une super nouvelle aujourd’hui ! Nous devons partir pendant une semaine en Tunisie pour préparer une méga soirée pour le lancement du nouveau jeu Feerik !
Pour couronner le tout, j’ai une place gratuite en plus ! Ni une ni deux j’appelle Marie pour lui annoncer la nouvelle ! Elle est toute excitée à l'idée de partir en Tunisie ! Et puis Rick est en vacances avec des potes de promo...
On va se régaler comme des petites folles ! Je dois dire que partager avec ma meilleure amie un endroit idyllique et des super soirées, c’est vraiment ce qu’il me fallait !
Deux semaines avant de prendre l’avion, je vais à mon rendez-vous avec le gars que Lydie a dégoté pour la sécurité. J’ai réservé une table dans le petit pub près du bureau.
Alors que je suis occupée à organiser, telle une working girl surbookée, mon agenda sur ma tablette, je suis interrompue par un jeune homme totalement craquant. J’ai dois me reprendre pour avoir l’air un minimum professionnelle ! J’ai déjà flirté avec un client, dont je suis d’ailleurs censée être la petite amie, je ne vais quand même pas faire de même avec un collaborateur...
Tout le long de notre discussion, j’ai un mal fou à me concentrer... J’ai envie d’attraper son beau visage à pleines mains et de coller mes lèvres aux siennes à chacune de ses paroles ! Quand je réalise que Max, tel est son nom, serait avec nous en Tunisie, mon coeur fait un bon et j’ai envie de pousser un grand soupir de satisfaction.
Je sens que ce voyage va être génial ! La seule qui va faire la tête, c'est ma petite Blanche...
Voyage en Tunisie
Pendant le trajet je suis assise à côté de Marie. Nous papotons comme au bon vieux temps et ricanons comme des gamines quand je lui parle de Max.
Elle n’approuve pas vraiment ma “relation” avec Tony mais elle trouve tout cela amusant tant que je sais prendre la situation avec recul.
La première semaine, nous passons plus de temps à faire la fête et à partager la vie des jeunes Tunisiens plutôt qu’à travailler.
Je sympathise de plus en plus avec Max qui, en plus d’être top canon, est super intéressant.
Alors que je rentre d’une soirée, je dois me rendre dans la suite de Tony pour lui demander de confirmer la venue de ses invités à la prochaine soirée. On peut dire que je suis plutôt surprise de le trouver dans les bras... de Fred ! Alors, tout s’explique: ce n’est pas que je sois totalement repoussante, c’est simplement que je ne suis pas ... un homme !
Nous discutons longuement avec Tony. Il m’explique qu’il profite de notre relation pour booster sa carrière, car révéler au monde son homosexualité ruinerait son image de beau gosse pour midinette. Bizarrement, alors que je fais de même, me sentir à mon tour utilisée ne me plaît pas. Je le pousse à faire son coming out. Pas question de continuer à jouer cette comédie grotesque et malsaine pour servir sa carrière.
Et puis, il faut bien avouer que j’ai très envie de déclarer mes sentiments à Max... que je ne semble pas laisser indifférent.
Marie a pris aussi une bonne résolution. Même si c’est difficile, ces quelques jours loin de Rick lui ont permis d’ouvrir les yeux sur la réalité. Elle a décidé de rompre ses fiançailles ! Je suis triste pour elle mais aussi soulagée qu’elle ne s’engage pas avec un tel naze !
Le jour J, la soirée est parfaite ! Encore une fois les convives se régalent, il faut dire que le cadre est paradisiaque ! Pendant la soirée, avant que je ne déclare ma flamme, Max pose ses lèvres sur les miennes. Des frissons m'envahissent en quelques secondes. Je suis comme sur un petit nuage.
Oui, ma vie est trépidante !
Et pour finir les icones des étapes.
Etape 1:
Etape 2:
Etape 3:
Etape 4:
Etape 5:
Etape 6:
Etape 7:
Etape 8:
Voila!
Dernière modification par girlydu68gaga (2013-01-23 13:06:09)
merci :3
quelqu'un aurait la quete St-valentin ?
Je poste celle de la St. Valentin la voici:
À deux clics de l'amour.
Cela fait maintenant deux mois que je suis célibataire... l'horreur ! Ma meilleure amie Marie m'a conseillé de m'inscrire sur un site de rencontres. Je n’étais pas très partante au début alors j'ai refusé. Je trouvais cette idée complètement idiote ! Je suis capable de me trouver quelqu'un par mes propres moyens ! Il y a forcément un garçon dans ce monde qui me trouve jolie... Enfin, j'espère.
Après une longue réflexion, j'ai finalement créé un profil sur ce célèbre site de rencontres dans lequel les hommes sont exposés comme des produits. Marie m'a aidée à trouver des hommes potables mais aucun de ces charmants célibataires n'était à mon goût. J'ai tout de même pris rendez-vous avec deux d'entre eux : Flavien et Olivier.
Flavien est blond aux yeux bleus et Olivier est un grand brun ténébreux. Préparation romantique !
Aujourd'hui c'est le jour de mon rendez-vous avec Flavien ! Il est blond et il a les yeux bleus. D’après ce que j’ai lu sur son profil, il est romantique et attentionné. C'est vrai qu'il est plutôt mignon, mais je veux qu'il soit intelligent, quand même ! Je ne veux pas avoir affaire à un macho ou même à un benêt ! La personnalité compte !
Flavien aime bien les filles élégantes et aux longs cheveux. J'espère qu'il n'est pas trop bavard ! Pour ce grand jour, je veux être au top !
Marie est venue me rendre visite et on est allé faire du shopping ! J'ai choisi une super jolie robe (elle m'a coûté cher !) et une magnifique paire de chaussures de chez Luxury, mon magasin favori ! J'espère que ça va lui plaire mais surtout que je vais lui plaire ! Après tout, j'ai des chances, non ?
Mh… Après réflexion, je vais quand même passer chez le coiffeur... Rendez-vous avec un ange.
Flavien m'a attendue sur la terrasse du Star-Bouc Café et on a commandé deux menthes à l'eau. Il ne boit pas d’alcool, c’est déjà un bon point. Il était très aimable et il a été très gentleman ! Il a reculé ma chaise quand je me suis assise et il a même payé l'addition (enfin, c’est un peu normal) !
Je ne sais pas si Olivier va pouvoir faire mieux ! En plus de ça, Flavien est musicien ! Il m'a écrit une super jolie chanson qu'il a jouée devant tous les clients du Café ! Les autres femmes étaient folles de jalousie ! Il a promis de m'apprendre à faire de la guitare, si on se revoit ! Je ne manquerai pas cette occasion ! Il est vraiment trop mignon ! En plus il est super intelligent...
Quand je vais raconter ça à Marie, elle va être bluffée… Et aussi jalouse ! Enfin, je le lui dirai plus tard, sinon elle risque de me le piquer ! Tromperie totale !
Cet après-midi j'ai un rendez-vous avec Olivier ! Lui, c'est le contraire de Flavien ! Il est grand, brun et, surtout, il a un air ténébreux que j'adore ! Il aime les filles rebelles et courageuses. Je ne sais pas si avoir peur des araignées ça fait partie du courage...
Quoi qu'il en soit, je suis décidée à le séduire ! Je me suis dit qu'il aimerait un style rock et rebelle ; du coup je me suis acheté une veste en cuir, un jean déchiré et des bottines rouges magenta chez Dollz'n'roses !
Marie n'aimait pas du tout et elle a désapprouvé mais je dois le séduire, oui ou non ? Bon, elle a tout de même réussi à me dissuader de me teindre les cheveux en rouge... Et... Elle avait peut-être raison. Ce n’est pas trop mon style, mais je suis sûre qu'il adorera mon chignon banane ! C’est Marie qui me l’a fait ! Opération séduction.
J'ai rencontré Olivier pour le déjeuner. On a mangé une salade de tomates en entrée, un gratin de courgettes en guise de plat principal et du moelleux au chocolat pour le dessert ! Tout ce que j'adore ! C'est à croire qu'il me connaît déjà par cœur !
Bon, c'est vrai qu'il est taciturne mais, quand on cherche un peu, on trouve un garçon super sensible ! Il aime le rock et il a un chien nommé Satan, un rottweiler. J'avoue que ça m'a fait un peu peur mais il m'a rassurée en me disant que Satan était un gentil chien et qu'il n'attaquait jamais personne !
On a échangé nos numéros et il m'a proposé de se revoir. Bien sûr j’ai accepté, mais j’avoue que passer le week-end dans un appartement sordide avec un gros chien féroce, ce n’est pas la meilleure soirée pour une Saint Valentin… Je verrai bien de toute façon ! Si ça se trouve son appartement est peint en rose ! Enfin, j’exagère un peu… Multiples rencarts.
Aujourd'hui j'ai rencontré Flavien et Olivier dans la même journée. Je suis d'abord allée chez Flavien avec ma guitare et il m'a appris à jouer "je t'aime" (trop mignon !). C’était génial !
Bon, le seul souci c’est qu’après on a regardé un match de football. Son équipe favorite jouait et il ne voulait rater ça pour rien au monde…
Ensuite, je me suis rendue chez Olivier. On a pomponné son chien jusqu'à en avoir les doigts en sang... Le point positif c’est que c’est lui qui m’a mis des pansements ! J’étais trop gênée ! Il m’a demandée pourquoi j’étais aussi rouge et, comme je ne voulais pas avoir la honte, je lui ai dit que j’avais chaud. Quelle idiote ! Enfin, c’est sûrement mieux comme ça!
En fait ils ont chacun leurs qualités et leurs défauts... C'est vrai que j’attends souvent que le premier pas soit fait par l'autre mais, cette fois-ci, je veux faire mon choix ! Je vais décider en mon âme et conscience, même si Marie n'est pas d'accord !
Les choix !
Je ne voudrais pas passer la Saint Valentin toute seule, du coup, il faut que je me décide ! Lequel choisir ? Lequel me ressemble le plus ? C'est plutôt comp*** comme situation... Flavien est blond, musicien, un visage d'ange... alors qu'à son grand contraire Olivier est brun, rock, ténébreux et il a un chien démoniaque. Je dois faire appel à ma conscience ! Avec Olivier, ce sera plus un flirt qu'autre chose alors qu'avec Flavien ce sera dîners romantiques, voyages hors-du-commun, balades en gondole... Bon, l'heure du choix final est venue ! Lequel vais-je rappeler ?
1 La vie rock !
J'ai choisi de partager ma vie avec Olivier, il est tellement rock ! Il est même casse-cou dans un sens... C'est la vie qu'il me faut !
Flavien était gentil mais trop "mou" ! Olivier, c'est le véritable homme parfait ! Ils ont quand même un point commun, ils font tous les deux de la guitare ! Mais celle d’Olivier est plus classe, c’est une guitare électrique !
Au fait, étant donné que je l’ai choisi, il m'a promis de m'emmener au camping ! Une expérience u*** ! Ça me rappellera mon enfance ! Par contre j'espère qu'il n'y a pas d'araignées... Bof, de toute façon Satan les mangera ! D'ailleurs il m'a déjà adoptée ! Heureusement, je ne lui aurai pas lavé les oreilles pour rien, au moins ! Il a mangé mes pantoufles, c'est un signe, non ? Il est super mignon ce chien pour un pur rottweiler !
Enfin, j'ai hâte d'aller au camping avec eux ! On va s’éclater ! La vie romantique !
J'ai choisi de partager ma vie avec Flavien ! Il est romantique et c'est ça, pour moi, l'homme parfait ! Le plus important, c’est le romantisme (bon, oui, avant il y a l’amour) ! Plus tard on se mariera et on aura des enfants (j'espère qu'ils seront aussi beaux que leur père !) !
Pour fêter l’évènement il m'a proposé d'aller à Venise ! Ça commence super bien ! J'ai hâte ! J'ai déjà préparé mes valises ! On fera des balades en gondole…
Je me doutais que j'avais fait le bon choix ! En même temps, c’était ange ou démon... Je vais rappeler Olivier pour me faire pardonner, j'espère qu'il ne m'en veut pas trop... Mais bon, s'il veut séduire des filles un jour, il va falloir changer ! Ce n’est pas comme ça qu'il va les faire tomber (au sens figuré bien sûr...) !
Et puis, s’il ne trouve pas, je pourrai toujours le caser avec Marie.
Voilà,voilà
Dernière modification par miss-marinadu93 (2013-02-12 18:49:54)
Ouf, j'ai été idiote de ne pas lire la quête alors que je l'avais faite, merci merci !!!
Derien :P
Voici la quête du 20/02/2013 : Changer de vie :
Je me revois encore chez mon thérapeute, les yeux gonflés par les larmes et mon nez aussi rouge que celui d’un clown triste :
“Je ne comprends pas, j’ai pourtant tout pour être heureuse...”
C’est vrai, quoi ! Je suis avec le compagnon idéal, je gagne bien ma vie, je suis en bonne santé, j’ai des amis avec qui je sors régulièrement, j’ai même un joli appartement en plein OhMydollz City...
Mais pourtant quelque chose ne va pas !
Cela ne vous est jamais arrivé de vous réveiller en pleine nuit et de réaliser que vous n’aimez plus votre vie ? Vie que vous avez choisie, que vous avez construite et dont vous vous empiffrez depuis des années ! Et paf ! Vous n’aimez plus.
Mince, ça ne m’a jamais fait ça pour le chocolat !
Est-ce que c’est notre tendance narcissique et nos existences bien formatées qui nous poussent à nous plaindre ? Ou serait-ce le rythme de consommation infernal qui nous pousse à en vouloir toujours plus et toujours plus vite ?
Mon thérapeute me répète toujours: “Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain”.
Au fond, quand est-ce que je prends le temps de profiter de l’instant présent ? Depuis quand je n’ai simplement pas pris le temps de … m’ennuyer ? De focaliser mon esprit sur un bon plat que je déguste ? De prendre le temps d’écouter mon corps et mes besoins ? D’être dans le moment présent !
J’ai bien essayé le yoga mais je sens qu’il me faut autre chose. Quelque chose de plus profond ! Je dois me retrouver, comme un rite initiatique, un nouvel éveil.
Il me faut une bonne dose de courage mais ma décision est prise: je fais mes bagages et je pars seule !
Je plaque tout ! La dolce vita ! :
Et si j’allais faire un tour en Italie ? Le pays de la Dolce Vita mais aussi... des spaghettis bolognaise !
J’ai envie de flâner dans les rues de Rome ! De rêvasser sur une terrasse de café et d’observer la vie des passants.
J’ai envie de retrouver la saveur des aliments, de faire mon marché, de retrouver le plaisir de simplement... manger !
J’en ai assez de toutes ces publicités qui me renvoient une image superficielle de la réalité et qui me font psychoter sur mes petits bouts de gras !
De ces mannequins affamées et sans saveur, qui posent avec une moue fière et dédaigneuse.
Les dictats de notre société. Autant dire notre peur panique de vieillir. Sauf que les gens qui consomment ne sont pas forcément les plus heureux, j’en sais quelque chose ! Les rues de Rome sont si belles... Je croise un couple d’amoureux sur une vespa, cela me fait penser à mon couple. Si mon psy était là, je lui en parlerais encore et il me dirait toujours la même chose: “Lâchez prise henriettepirate.”
Je décide d’arrêter de ruminer et je m’installe à la terrasse d’un petit restaurant romain pour savourer un copieux plat de spaghettis bolognaise. C’est l’explosion des saveurs ! Quel bonheur ! Une belle rencontre ! :
Hier après-midi, alors que j’admirais la fontaine de Trevi, j’ai fait la connaissance de Stefano.
C’est un jeune sculpteur plein d’ambition ! Nous avons commencé à plaisanter sur mon accent français et mon italien moyen. J’ai appris par moi-même, cela fait deux mois que je suis ici, je commence à m’en sortir, mais qu’est-ce que les Italiens parlent vite ! Heureusement qu’ils y mettent les gestes !
Comme nous avons bien sympathisé, nous avons continué notre conversation autour d’un bon capuccino. Il m’a expliqué son travail et, comme j’adore la sculpture, il m’a invitée chez lui pour me montrer son atelier.
J’aime beaucoup sa sensibilité, il sculpte des déesses, des femmes aux formes généreuses et aux visages doux. Souvent des femmes enceintes, assises, les bras entourant leur ventre. J’aime ce retour à l’essentiel. Son style est pourtant très contemporain.
Il partage une vieille maison au coeur de Rome avec d’autres jeunes de son âge et de toutes origines. Des artistes pour la plupart, venus ici pour trouver l’inspiration.
Ils m’ont invitée à partager la soirée avec eux. Ce fut une très bonne soirée, pleine d’échanges. Je suis contente d’avoir fait leur connaissance.
C’est vraiment bon de prendre le temps de découvrir de nouvelles personnes et d’être accueillie de façon si généreuse ! Départ pour le Laos :
J’ai fait de belles rencontres à Rome. J’ai aussi bien mangé !
Pourtant mes histoires de couple me hantent... Je n’arrive pas à laisser passer mes pensées. J’ai besoin de me retrouver. Je me sens prête pour entamer un vrai voyage spirituel !
Je décide de faire à nouveau mes bagages, direction le Laos !
Après 16 heures de vol, soit 12000 km parcourus, me voici en train de fouler le sol de Vientiane, au Laos ! Je suis fatiguée ! Je cherche rapidement un taxi pour m’emmener à l’hôtel.
Demain je louerai une petite moto pour me déplacer où bon me semble !Je consulte mon portable une dernière fois. Pour me retrouver je vais devoir faire le vide autour de moi, et ça commence par cet objet si indispensable à ma vie jusque-là !
Avant de dormir, je feuillette mon guide de voyage.
Au départ j’envisageais d’aller sur les îles du Mékong, mais j’ai peur que ce soit l’occasion de me faire avoir par les passeurs rodés au flot des touristes... J’ai plus soif d’aventure et de retour à la nature ! A moi la forêt sauvage !
Et si j’allais rencontrer le peuple Hmong qui vit dans les montagnes, au nord du Laos ?
Pour cela je vais devoir parcourir quelques kilomètres. Je trouverai bien des lodges accueillants et puis j’ai tout mon temps... Retour aux essentiels :
Heureusement, en cette saison, il n’y a pas trop de pluie. Ce qui me permet d’utiliser les pistes, même si les Laotiens restent parfois dubitatifs lorsque je leur demande si je vais pouvoir passer par la route indiquée sur mon plan !
Pas facile de serpenter dans la forêt avec tous ces petits cours d’eau qui la traversent. Moi qui voulais du calme... Je suis loin des bus de touristes, je ne croise presque jamais personne !
Je traverse des villages où je trouve toujours des habitants aimables pour m’offrir le souper et le couchage. Ce sont des gens généreux.
J’ai croisé de nombreux temples aux formes et aux couleurs fantastiques: la culture bouddhiste est importante ici.
Lorsque j’arrive au village Hmong, cela fait déjà plusieurs semaines que je voyage. Je suis heureuse de rencontrer enfin ce peuple nomade qui vit dans les montagnes !
Je fais la connaissance d’un vieil homme dont il émane respect, sagesse et malice. Le courant passe très vite entre lui et moi. Nous passons de longues journées ensemble. Bien souvent nous nous asseyons et contemplons ses montagnes pendant des heures.
Il me reproche de trop parler et aussi de trop manger...
Je crois que j’ai pris de mauvaises habitudes en Italie !
Il m’apprend alors à saluer le soleil tous les matins, à méditer longuement, à aller chercher l’eau avec les femmes et à m’occuper du village et des enfants.
Le temps s’arrête pendant des semaines. Je retourne à la vie que l’on qualifie de dure chez nous mais que, moi, je qualifierais de simple et saine. Bali :
Le temps que j’ai passé au Laos m’a permis de poser mon esprit tourmenté et de vivre dans le présent. J’ai enfin réussi à gérer mes émotions. La méditation avec mon vieil ami y a été pour beaucoup !
Je me sens plus sereine. Totalement prête à faire le deuil de ma vie passée pour repartir sur autre chose.
Pourtant je ne peux pas rentrer tout de suite. Alors je décide de faire mes valises à nouveau, direction Bali !
Lorsque j’arrive je suis happée par les embouteillages et les murs de béton. La vie grouille !
Je décide de partir rapidement pour les côtes les plus éloignées des touristes, vers la côte d’Amed, entre mer et magma...
Encore une fois je loue une moto, rien de plus pratique pour se déplacer ! D’accord, il faut savoir négocier l’étroitesse des routes et ce qui pourrait s’apparenter à des montagnes russes, mais je me débrouille !
Munie de mon masque et tuba, je pars pour découvrir coraux et autres poissons multicolores !
C’est génial ! Les fonds marins sont magnifiques !
L’espace d’un instant je m’amuse à rêver que je suis une sirène ...
Le soir, à l’hôtel, je rencontre Nathan. Nous parlons un moment. Le courant passe vraiment très bien entre nous. Il est archéologue, il explore les fonds marins pour chercher des trésors dans les vieilles épaves ou les grottes sous-marines. C’est passionnant !
Et puis ce qui devait arriver arrive, je tombe dans ses bras... Les jours passent et nous sommes devenus inséparables avec Nathan ! Nous avons des tas de choses en commun, et puis Bali est un terrain de loisirs incomparable...
Il m’invite à participer à une de ses expéditions. Je dois dire que je ne suis pas très à l’aise au départ avec ma bouteille d’oxygène, mais je m’y fais vite.
Il m’emmène dans une grotte sous-marine dans laquelle je découvre un vieux coffre ! Je lui fais signe et nous remontons le coffre tous les deux à la surface...
Je profite vraiment de ces moments passés avec lui. Oui, "Carpe Diem". 1ere fin :Voyage en Inde ! :
Je tourne cette question dans ma tête des milliards de fois, puis je me calme. Je mets en application les conseils de mon vieil ami au Laos et je me plonge dans une profonde méditation.
La réponse me vient d’elle même : “Tu n’es pas prête”. Je suis encore trop fragile.
Je prends mon courage à deux mains et j’explique tout à Nathan. Comme je le pensais, il est très compréhensif et m’encourage à trouver ma voie. Je suis sûre d’avoir pris la bonne décision, je me sens sereine et apaisée. Mais cet interlude avec Nathan m’a réchauffé le coeur et redonné confiance.
Je décide de continuer mon voyage spirituel en Inde.
Lorsque j’arrive à New Delhi la chaleur est étouffante ! Il y a une animation incroyable dans les rues, des couleurs partout et la circulation est... surprenante !
Je décide de louer une moto pour me rendre plus facilement au Tadj Mahall. Oui, je sais, j’ai le goût du risque !
Les jours passent et je rencontre un vieux sage à qui je raconte toute mon épopée. Amusé, il m’écoute et me dit que j’ai fait un long voyage intérieur.
Je passe de longues heures à méditer dans les temples. Je fais même quelques balades à dos d’éléphant, c’est magique !
J’ai envie de m’installer ici. Mais ça, c’est une autre histoire... 2ième fin : La vie avec Nathan ! :
C’est décidé ! Je sais enfin ce qu’il me manquait et je l’ai trouvé avec Nathan : l’amour !
Je décide de faire mes bagages et de courir sur le port pour le rejoindre à son voilier. On dirait presque un film romantique où la fille tombe amoureusement dans les bras de son bien-aimé et virevolte dans les airs !
Nous partons le lendemain. Nathan a tout un tas d’instruments et il passe une bonne partie de nos soirées à m’expliquer nos plans d’explorations sur ses cartes. Qu’est-ce qu’il est passionnant quand il est dans son univers !
On se croirait dans le monde des Goonies ou d’Indiana Jones !
Mon côté exalté l’amuse, et il me rappelle souvent que l’archéologie, la vraie, ce n’est pas celle qu’on voit dans les films. En attendant, voyager sur un voilier magnifique avec un archéologue hyper sexy et découvrir des îles extraordinaires, ça me convient tout à fait comme film !
Nous nous improvisons souvent des cabanes et nous partons explorer la jungle à la recherche de temples perdus !
Dernière modification par jadejolie (2013-02-20 13:08:00)
Quelqu'un aurait l"histoire de la dernière quête ?
Merci à JadeJolie pour l'histoire de l'ancienne quête ^^
Voici la quête du 06/03/2013 : Rencontre avec un mystérieux mécène. :
Aaron, mon meilleur ami et mon collègue artiste, travaille dans un magazine d’informations pour gagner sa croûte. Il a décroché une interview avec le grand mécène de notre atelier d’art.
Le problème c’est que ce matin, Aaron est cloué au lit et de sa petite voix, style “tu ne peux pas me refuser ça”, m’implore de faire l’interview à sa place...
Me voilà donc à accepter de mener une interview alors que je n’ai absolument aucun don de journalisme et que je ne connais pas ce monsieur (honte à moi) ! Qu’est ce que je vais bien pouvoir lui raconter ?...
Alors que j’arrive devant l’adresse indiquée par Aaron en tenant maladroitement les notes de mon ami, j’ai le souffle coupé. Ah... Mais c’est qu’il est riche notre bon mécène ! Le building tout en verre est immense. Sur la devanture une enseigne géante : “Walker Entreprises”. Je m’attendais à quoi ?
Je m’avance timidement pour arriver jusqu’au bureau de la secrétaire, une rousse coiffée comme dans les pubs, maquillée parfaitement et habillée super classe.
Avec un magnifique sourire, elle me lance : “Bonjour Mademoiselle, que puis-je pour vous ?”
“J’ai rendez-vous avec Mr Bradley Walker pour une interview.” lui dis-je.
La rousse bombasse me regarde impassible.
“L’interview de Aaron Allen, je le remplace, il est malade.” je reprends, confuse.
La rousse bombasse fronce les sourcils et regarde sur son ordinateur puis me décoche à nouveau son sourire de pub :
“Bien entendu, suivez moi”.
Nous prenons un ascenseur jusqu’au 21ème étage. Nous entrons dans une grande salle moquetée. Je me sens toute petite.
Elle me laisse une seconde en parlant à une autre secrétaire super bombasse aussi (décidément...). Sa copine me regarde et m’invite à m'asseoir.
Pendant quelques minutes, je stresse comme une folle, mes mains crispent sur ma sacoche. Bon dieu, je ne sais rien de cet homme ! Je vais avoir l’air de quoi ! Aaron je te hais !
Ce doit être sans doute un type dans la cinquantaine pour avoir un empire pareil et financer le travail d’un petit groupe d’artistes.
Bombasse numéro deux se lève et m’invite à m’approcher de la porte du big boss.
Quand la porte s’ouvre, mon coeur fait un bond comme si je tombais en chute libre.
Oh. Mon. Dieu... Le shooting photo ! :
Quand je rentre dans le bureau de Monsieur Walker, je suis tellement déboussolée que je manque tomber. Il me soutient doucement en passant son bras sous mes épaules et me sourit. Encore cette décharge électrique. Bombasse numéro deux nous regarde, l’air incrédule, puis elle tourne les talons et ferme la porte.
Lorsque je m’assois sur le siège en cuir blanc qu’il m’avance, je déplie nerveusement les notes en pagaille d’Aaron. Mr Walker s’est assis en face de moi et me regarde d’un air impassible. Je ne sais pas s’il est amusé ou intrigué. Ses yeux sont d’un bleu profond, ses cheveux ébouriffés sont couleur caramel avec quelques reflets dorés. Il porte un costard type PDG, ses grandes mains tapotent sur son bureau comme si il jouait une sonate...
Concentre-toi [pseudo] ! Mince !
“Monsieur Walker, je viens de la part d’Aaron... Il est... Il est malade, voilà … Je … J’ai quelques... Euh... Quelques questions à vous poser.” lui dis-je d’une voix à peine audible.
Monsieur Walker me regarde en dépliant ses bras et en s’appuyant d’un air désinvolte à son siège. C’est le principe d’une interview”, me répond-il en levant un sourcil.
Mince, je suis sûre qu’il me prend pour une cruche...
Je me fixe un instant sur ses lèvres absolument magnifiques et je me reconcentre.
L’interview se déroule un peu bizarrement, j’ai l’impression que c’est moi qui répond à des questions. Je suis complètement déstabilisée. Pas étonnant que ce type soit multi-milliardaire à 25 ans, il sait prendre le contrôle...
“Aaron serait ravi si vous étiez d’accord pour réaliser un shooting photo pour la couverture de son magazine,” lui dis-je, soulagée que l’interview touche à sa fin.
“Bien sûr, [pseudo], je serais ravie de vous y retrouver”, me lance t-il avec un sourire.
Je dois sans doute être encore une fois proche de la couleur de mes escarpins.
Mince, mais que veut-il dire ?
Lorsque je sors enfin du bureau, j’ai l’impression de retrouver mon souffle à l’extérieur du batiment. C’est comme si j’avais couru un marathon ! Qu’est-ce qui m’arrive ? Aaron va m’entendre, il aurait pu me prévenir que notre mécène était … est un homme absolument superbe et... jeune !
Le jour du shooting, je me suis pomponnée. Je porte ma robe préférée que je ressors à chaque début de printemps.
Lorsque Mr Walker entre, voilà que ça me reprend, les jambes en coton, le coeur qui s’emballe, des papillons dans le ventre et je rougis... Aaron me regarde bizarrement et me souffle : “On dirait qu’il te fait de l’effet le Walker...”
Je rougis de plus belle. Quel fourbe ce Aaron. Mais il n’a pas tort...
Monsieur Big boss prête une attention distante à tous les gens qui s’agitent pour l’accueillir. Sauf que lorsque son regard se pose sur moi, le bleu de ses yeux est si intense que je pourrais brûler sur place et tout le reste de l’univers avec.“Bonjour Mademoiselle [pseudo]”, me dit-il d’une voix douce.
“Monsieur Walker, Aaron est vraiment ravi - et moi donc - que vous ayez accepté. Merci encore”, lui dis-je rapidement comme si j’étais essoufflée.
“C’est vous que je remercie [pseudo], je suis certain de passer un bon moment en si charmante compagnie”, me répond-il, l’oeil brillant en penchant la tête.
Mais à quoi joue-t-il ? Je chasse rapidement l’idée absurde qu’un homme comme lui drague une fille comme moi...
Aaron installe tout avec le photographe (un pote à nous) et le shooting commence.
Monsieur Walker est beau aussi sur les photos...
Avant de partir, l’irrésistible Mr Big Boss plante ses yeux droit dans les miens et me lance : “Cette robe vous va à ravir. À bientôt”.
À bientôt ?
Puis il se retourne avec un clin d’oeil. Et sort de la pièce avec cette allure absolument sexy.
Mince, quelle arrogance !
Je crois que je rougis.
Aaron me prend dans ses bras pour me remercier à nouveau et, pour nous défouler, nous nous amusons à finir la pellicule en faisant des photos ridicules ! Le vernissage :
Aaron n’arrête pas de me charrier depuis le shooting photo.
“Allez, ça se voit qu’il craque pour toi ! Rien d’étonnant, tu es une bombe !” me répète-t-il en dansant la salsa avec une partenaire invisible tout en chantant "Bombaaaaaa". Aaron a toujours été un peu dingue. Je crois que c’est pour ça que je l’adore. Pourtant secrètement, je rêve qu’il ait raison...
Depuis plus d’un mois, je prépare mon exposition sur le thème du printemps. Et devinez par qui est financé le vernissage ?
Je n’ai pas arrêté de penser à lui, je dois dire que ça m’a inspiré pour mes dernières œuvres.
Le jour du vernissage, mes amis sont venus m’aider à installer les tableaux et le traiteur s’affaire autour du buffet.
Sur mes toiles, je représente le plus souvent des êtres fantastiques. Cette fois j’ai eu envie de les mêler au thème du printemps. J’adore jouer avec les couleurs et faire briller ma toile. J’ai envie de donner du bonheur aux gens, ce monde est si sombre.
Angoissée, j’espère que cela plaira au public.
Je ne suis pas la meilleure pour vendre mon travail. Cependant je n’ai pas encore la prétention de me payer un agent...
Après quelques verres de champagne, je commence à me sentir à l’aise et les conversations se font plus faciles. Alors que je discute avec un éditeur jeunesse, je manque de faire tomber ma flûte.
Non loin de moi, monsieur Walker se trouve sur le seuil. La fille à l’accueil, toute empourprée (l’effet M. le PDG le plus sexy de la terre) le débarrasse de son manteau avec un grand sourire. Mais elle glousse, ma parole ! Cela me rassure de voir que je ne suis pas la seule à qui il fait cet effet.
D’un coup j’ai très chaud, ma flûte m’encombre et j’ai la gorge sèche.
Je reste les yeux fixés sur mon cher éditeur en inspirant bruyamment. Histoire de reprendre un peu d’assurance.
Mais mon sursis est de courte durée. À côté de moi, une voix chaude et douce m’interpelle :
“Toujours aussi pétillante, mademoiselle [pseudo], comme vos œuvres, à ce que je vois”. Et mince..
En concentrant toutes mes forces j’essaye de garder le contrôle avant de détourner le regard vers... lui.
Il est plus beau que jamais dans son costume gris, avec une belle chemise bleu électrique. Lorsqu’il me prend ma main, pour y poser un délicat baiser, j’ai l’impression de prendre une décharge en plein cœur et je manque m’évanouir.
Mince reprends-toi [pseudo] !
Son bouton de manchette en platine gravé de ses initiales brille et son reflet illumine ses yeux d’un bleu intense.
Je réussis enfin à lui demander : “Monsieur Walker... Mais... Que... Que faites-vous là ?”
“Oh, je passais dans le coin. Belle exposition, mademoiselle [pseudo]”, me répond-il l’air désinvolte.
Passer dans le coin ? Quel multi milliardaire passe dans le coin de la banlieue d’Ohmydollz City ?
Couvez-vous quelque chose, vous êtes brûlante”, me lance-t-il en fronçant les sourcils puis en se ravisant d’un sourire en coin.
Aïe. Me voilà démasquée.
Je rougis plus que jamais. Fin de soirée :
Mon cœur bat la chamade. Comment est-ce possible ? Je n’avais jamais ressenti d’émotions aussi fortes pour aucun homme. Est-ce que c’est ça, le coup de foudre ? Je comprends mieux pourquoi on en fait tout un plat, c’est à la fois bouleversant et délicieux.
Bradley me prend par la main...
Seigneur !
et me promène dans l’expo me posant tout un tas de questions.
Je n’arrive pas à me l’expliquer mais j’ai le sentiment d’être unique, d’être la seule fille au monde, de flotter au dessus du sol.
L’homme le plus beau de la planète, qui fait rougir toutes les femmes de l’expo, est là, avec moi et n’a d’intérêt que pour mon travail et peut-être... pour moi ?
Je commence à croire Aaron, même si ça paraît incroyable. Toutes les réflexions de Bradley ne peuvent pas être innocentes, surtout qu’il est plutôt du style indifférent avec les autres personnes.
Le temps de faire le tour, le vernissage se termine.
Mince je n’ai pas vu le temps passer.
“Mademoiselle [pseudo], j’aimerais vous inviter à prendre un verre à mon appartement”, me propose-t-il avec un sourire craquant.
Aucun homme ne m’a jamais proposé de boire un verre chez lui, je suis tout à coup confuse.
“Mais prenez le temps d’y réfléchir, je vais rester encore un peu pour admirer votre travail”, dit-il en détournant son regard sur une de mes toiles représentant un cygne blanc glissant sur un lac étoilé.
Paniquée, je sais ce qu’il me faut ! Un conseil d’Aaron. Pendant que Bradley scrute toujours ma peinture en se frottant le menton, je me précipite vers Aaron et lui raconte.
“Fonce, ma belle. Je m’occupe de boucler la salle. Mais envoie-moi un message quand tu rentres. Et au moindre problème, tu m'appelles”, me dit-il en secouant son index comme un prof le ferait pour donner une leçon.
“Oui,mÔnsieur” lui dis-je en le serrant dans mes bras.
Je dis au revoir à plusieurs personnes, puis c’est au tour de Bradley.
“Alors mademoiselle [pseudo], seriez-vous tenter de partager un peu de votre temps avec moi ?”, me demande-t-il l’air joueur.
“Euh... Oui... Enfin. D’accord”.
Aaron me fait un clin d’oeil lorsque je quitte la salle.
Bon sang, Aaron !
Nous montons dans une limousine. Waouh c’est une première ! Je lâche sans le vouloir :
“Une limousine, juste pour faire un tour, hein ?”
Mince, pourquoi je ne sais pas la boucler !
“Certaines choses valent la peine qu’on y mette les moyens mademoiselle [pseudo]...” me souffle-t-il.
Je m’empourpre. Quel culot il a !
Ne sachant où regarder, je regarde défiler la ville qui s’anime. Le chauffeur conduit, impassible. Une magnifique musique résonne.
Je demande : “Qu’est ce donc que cette musique ?”
Bradley incline sa tête sur son épaule et me répond avec un léger sourire : “Lakmé, Acte 1, Flower Duet. Les artistes telles que vous ne connaissent pas ces choses-là, mademoiselle [pseudo] ?”
Mon Dieu, je ne me lasse pas de regarder cet homme, et son insolence est si... sexy.
“ Prinston, arrêtez-vous ici” lance Bradley au chauffeur. La voiture s’arrête. On m’ouvre la portière. Bradley me prend la main jusqu’à l’ascenseur. Je rougis. Le temps me paraît une éternité dans cette cage d’acier, je ne sais où poser mon regard lorsque les étages défilent. Comme dirait l’autre, je suis en apesanteur...
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur un grand salon. La décoration est moderne, épurée et hyper classe. Une baie vitrée panoramique donne sur la ville. Les lumières éclairent le mobilier. Un feu de cheminée crépite et donne une couleur chaude et accueillante à la pièce. Le grand amour :
Je suis assise sur le canapé de Bradley, très confortablement. Une musique douce me berce. Je regarde les flammes danser. Je souris en pensant à quel point je me sens bien ici, avec lui.“Je vous fais rire mademoiselle [pseudo] ?” me demande-t-il, amusé.
“Non... Non. Je suis juste... Je suis bien... ici. Avec vous. Et… C'est nouveau, pour moi” dis-je d’une voix timide.
Ses yeux bleus brillent, il a posé sa veste et il est si près de moi que je sens son odeur enivrante, l’odeur de Bradley Walker... Je crois que le temps s’arrête, ou alors c’est mon coeur qui s’arrête de battre, lorsqu’il glisse délicatement ses mains autour de ma nuque et m’embrasse doucement puis passionnément lorsque je lui rend son baiser.
Il s'arrête un instant et son regard se fait brûlant : "Je crois que pour moi aussi, c'est nouveau [pseudo]…”
Ben mince alors !
Dans la nuit je me réveille en sursaut. Bradley n’est plus là. J’entends une musique.
Doucement, sans faire de bruit, dans la nuit, je m’avance vers la lumière et la musique.
Bradley est au piano. Ses doigts caressent les touches avec une dextérité parfaite. La mélodie est si triste ! J’ai l’impression qu’il y a une part d’ombre chez mon beau prince, mais je n’ose pas m’approcher et risquer de l’interrompre. J’écoute simplement le son de son âme qui souffre et ça me brise le cœur.Chaque jour, je retrouve Bradley après le travail. J'ai trouvé un job comme rédactrice dans un magazine de mode, l'art ne suffit pas ! Je ne me suis jamais sentie aussi bien. Autant vivre.
Un soir, Lili, la réceptionniste du bureau, arrive dans mon bureau, rougissante et excitée comme une puce : "Il y a un gars absolument craquant qui te demande en bas ! Dis-moi si tu connais d'autres canons du genre, hein !" me dit-elle, essoufflée.
Je sais tout de suite de qui elle parle. C'est de mon Bradley !
Je range mes affaires à toute allure, je dis au revoir rapidement à mon boss et à mes collègues, et descends à toute allure pour rejoindre mon amoureux.
Comme d'habitude, il rayonne. Je lui saute au cou.
"Pourquoi cette démonstration d'affection, mademoiselle [pseudo] ? “ me chuchote-t-il le nez dans mes cheveux.
" Je suis contente de te voir, tu m'as manqué !" je lui réponds.
Il me prend la main et pose un doux baiser sur mon front.
"Viens" me souffle-t-il.
Je le suis, je lance un “Bonjour” enjoué à Prinston qui me répond avec un sourire poli. Nous montons dans la limousine. Je ne sais pas ce qu'il prépare, il a son regard de petit garçon espiègle qui me fait fondre.
"Prête à t'envoyer en l'air ?" me demande-t-il soudain.
"Bradley !" Je regarde nerveusement le chauffeur qui pouffe. Je crois que ma voix a monté de quelques octaves.
"Mon jet privé nous attend. Je t’emmène en weekend à ma résidence d'Aspen !" me dit-il, tout fier de sa surprise.
"Aspen ? Tu as une maison à Aspen aussi ? En plus d’avoir un jet privé ?"
Mon dieu mais que possède-t-il encore ?
Comme s’il lisait dans mes pensées, il me dit l'air désinvolte :
"[pseudo] je gagne cent mille ohmydollarz par heure. Je peux me payer quelques maisons secondaires."
Non mais, celui-là ! Qu’est-ce qu’il peut être hautain parfois !
Forcément, je n’ai jamais pris de jet privé. Quand je vais raconter ça à Aaron, il va être fou... Je suis excitée comme une puce, on dirait une gamine de cinq ans.
“Merci bébé”, me dit soudain Bradley. “D’être toi” poursuit-il.
Je fonds.
Nous arrivons à la villa de Bradley. Un magnifique chalet avec une vue imprenable sur les montagnes et le lac. Au crépuscule, le spectacle est grandiose ! La dispute :
Quelque chose me manque. Je voudrais plus. Plus que de le voir de temps en temps chez lui.
Plus que les palaces, les cadeaux,... Je voudrais faire partie de lui, découvrir son monde, ses secrets, rencontrer sa famille. Je me rends compte que je ne connais rien de lui.
Et si je n’étais qu’une chose de plus qu’il possède ?
Car oui, il me possède.
Je suis interrompu dans ma réflexion quand on sonne à ma porte. Un livreur me tend un grand paquet.
Pressée, je déballe et découvre à l’intérieur un message : “Ma Demoiselle. Sois prête à 20h devant chez toi. W.” Son insistance sur le “Ma” de Mademoiselle me fait sourire.
Dessous un masque magnifique, noir, serti de diamants.
Mince...
Je me remémore alors sa phrase dans la limousine la première fois que je l’ai suivi :
“Certaines choses valent la peine d’y mettre les moyens, mademoiselle [pseudo]...”
Mon coeur se serre.
Et puis je découvre la robe de mes rêves.
Celle que toutes les femmes rêvent de porter un jour au bras de leur homme ! Waouw, il doit s’agir d’un bal masqué.
Je sors. Bradley m’attend devant la limousine. Le regard brillant. Me prenant dans ses bras, l’endroit le plus doux du monde, il me souffle :
“Vous êtes magnifique mademoiselle [pseudo], comme toujours”.
“Vous n’êtes pas mal non plus monsieur”, lui dis-je, en levant mes yeux doucement sur lui.
La soirée se déroule dans un château à la décoration victorienne : il y a de grands lustres, des gens qui parlent d’affaires aux montants exorbitants, des voitures au prix indécents sont garées devant la propriété ; des femmes très sophistiquées me toisent, je les entends chuchoter. Tout d’un coup, j’ai le tournis. La voix de la chanteuse lyrique qui chante au fond de la pièce me bouleverse.
Malgré le masque, Bradley sent mon malaise :
“Qu’est-ce qu’il y a, ma puce” me demande-t-il en me serrant la main.
“J’ai besoin de prendre l’air”, lui dis-je en repoussant son bras et son étreinte devant d’autres convives.
Je pars presque en courant sur la terrasse en vieille pierre fleurie qui donne sur une vue dégagée.
Bradley me rejoint. Il a l’air furieux.
“Qu’est-ce que tu me fais ?” Sa voix est froide et cassante.
Je lui lance sèchement : “J’ai besoin de prendre l’air je te l’ai dit.”
“Ne refais jamais ça” me menace-t-il.
Je bous de rage. Il n’a pas à me donner d’ordres. Et dans un souffle je balance tout ce que j’ai sur le coeur.
“C’est une menace ? Car figure-toi, Monsieur Jecontrôletout, que je ne suis pas ta chose, je ne suis pas un objet de plus que tu peux te payer ou une fusion acquisition dont tu peux te vanter devant tes convives.“
Les larmes me montent aux yeux. Son visage se crispe, son regard est dur. Mais je suis lancée telle une machine infernale et je n’arrive pas à m’arrêter.
“As-tu la moindre idée d’à quel point ça me blesse de ne pas te connaître. De t’entendre jouer cette mélodie triste en plein milieu de la nuit. Tu es beau Bradley, tu es riche, mais c’est ce qu’il y a là qui m’intéresse...” Je m’approche de lui en posant doucement ma main tremblante sur sa poitrine.
Je reprends mon souffle un instant. Il a l’air perdu.
“Je ne fais pas partie de ce monde, Bradley. Tu ne pourras pas m’enfermer dans ta cage dorée. Je me fous de tes milliards ! Je veux plus... Je … Je t’aime.”
Voilà, c’est lâché. Il fallait que ça sorte...
Il se recule tout à coup, prend sa tête dans les mains comme si je lui avais annoncé la pire nouvelle de sa vie. Son beau visage se déforme.
“Non, non, non” répète-t-il.
Mon cœur se brise en milles morceaux. Réveille-toi, ma belle, qu’est-ce que tu t’imaginais ? Tu n’es qu’une conquête distrayante de plus à son impressionnant tableau de chasse !
Je le regarde une dernière fois, le regard vide.
“Je crois que les choses sont limpides maintenant. Je vais demander à Prinston de me ramener chez moi.”
“Tu t’en vas ? Je ne t’ai jamais traitée comme tu le dis !” me souffle-t-il, les yeux emplis de tristesse, comme un petit enfant à qui on enlève son jouet préféré. Mon cœur se resserre encore.
“Si. À l’instant. Un jour il faudra que tu ouvres la porte et que tu laisse entrer la lumière, Brad”.
Dans un dernier accès de rage, j’arrache mon masque et le jette par terre.
“Tiens, garde tes cailloux”. Et je tourne les talons.
Une fois chez moi, je fonds en larmes. J’ai besoin de me recroqueviller sur moi-même et de pleurer. Qu’est-ce que j’ai fait ?... Des ténèbres à la lumière :
Je passe la semaine la plus horrible de toute ma vie. Je n’ai pas faim, je n’ai envie de rien, je me traîne. Je ne cesse de penser à mon prince déchu qui m’a tant brisé le cœur. Alors c’est ça un chagrin d’amour ! Purée, ce que ça fait mal !Mes collègues s’inquiètent au bureau, je ne suis pas retournée à l’atelier et je n’ai pas envie d’appeler ma mère ni Aaron. Je sais que je vais craquer et ça ne changera pas la situation à part leur faire faire du souci. J’ai fait quelques peintures pour me défouler. Enfin j’ai plutôt jeté de la peinture sur la toile... Pas beau à voir.
Mon téléphone sonne. Il ne s’agit pas de Bradley à qui j’ai décidé de ne plus répondre.
“Mademoiselle [pseudo], c’est la galerie d’art, j’ai une bonne nouvelle pour vous. Une personne a acheté toutes vos œuvres mais a tenu à rester anonyme. C’est la première fois que je vois ça ! La somme sera virée aujourd’hui sur votre compte. Bonne soirée.”
Mince !
Il me prend pour une idiote, ou quoi ? Je sais bien que c’est lui ! Furieuse je m’habille rapidement et fonce chez lui.
“Bonjour Prinston” je lance à l’entrée de l’hôtel, il doit être presque 21h. Il n’a pas intérêt de me retenir et de toute façon, il ne tente rien en ce sens.
“Mademoiselle [pseudo]” et m’invite à entrer.
Lorsque je sors de l’ascenseur, l’appartement est plongé dans la pénombre.
J’entends à nouveau cette mélodie. A nouveau mon cœur se brise. Je ne pensais pas qu’il le pouvait encore...
Je m’avance et Bradley est là, à jouer sur son fidèle piano, éclairé par les lumières de la ville. Sur le mur en face, un seul tableau. Celui qu’il admirait à mon vernissage.
Mon cœur fait un bond. J’ai envie de le prendre dans mes bras et de soigner toutes ses blessures.
Je m’avance doucement, et sans s’arrêter de jouer il me fait une petite place sur le siège et finit son morceau.
Nous restons là je ne sais combien de minutes dans le silence, à fixer le clavier. J’ai l’impression de recommencer à respirer maintenant que je suis avec lui. Il faut bien le reconnaître, je suis accro... Je soupire.
“[Pseudo] ne pars plus jamais...” me lâche-t-il dans un souffle désespéré.
Je lui réponds en essuyant une larme : “Tu m’as blessée...”
“[Pseudo] je n’ai jamais ressenti ce que je ressens pour personne. Il y a une part de sombre en moi, des choses qu’il ne faut pas que tu saches. Je veux les oublier. Tu es la lumière. Je t’ai ouvert ma porte, depuis le jour où tu es entrée dans mon bureau et que je t’ai soutenue quand tu as failli tomber”. Il esquisse un sourire affectueux.
“Je contrôle tout comme tu le dis. Aucune femme ne m’a jamais défié comme toi. Il y a cette chose entre nous, je sais que tu le sens. Tu me rends fou, je n’arrive pas à contrôler mes émotions et ça... ça me fait peur. Tu comprends ?” me demande-t-il l’air résigné.
Je fonds littéralement. Derrière cette homme si puissant aux yeux du monde se cache un petit garçon blessé, fragile et apeuré. Le prenant par surprise, je saute sur ses genoux, arrachant quelques notes discordantes au piano. Je prends sa tête entre mes mains et plante mes yeux dans les siens, devenus inquiets.
“Vous êtes si compliqué monsieur Walker.” Et je l’embrasse passionnément.
Il me rend mon baiser et d’une voix douce et tendre me confie : “Je t’aime. Ne pars plus jamais.”
J’ai envie de crier au monde entier combien j’aime cet homme. Nous restons dans les bras l’un de l’autre. Je suis bouleversée par toutes mes émotions.
Il relève doucement ma tête et essuie mes larmes avec son pouce.
Je repose ma tête contre son torse, l’endroit le plus doux du monde... La demande en mariage :
Nous prenons doucement nos marques avec Bradley. Il m’a présentée à sa famille. Ses parents adoptifs sont adorables. Ils ont l’air vraiment heureux pour nous deux et j’ai l’impression qu’ils me remercient.
Je l’ai aussi présenté à ma famille. Au restaurant, ma mère avait les yeux brillants qui voulaient dire “Hé bien ma fille, celui-là, ça valait le coup d’attendre que tu décides”. Je suis presque gênée de la manière dont elle le dévisage.
Oui maman, il est beau, il est multi milliardaire et il est intelligent et attentionné. On va pas en faire tout un plat.
Ce matin, Bradley est d’humeur joueuse. Il me presse de m’habiller.
“Dépêche-toi, on va être en retard”, me dit-il excité comme un gamin.
Qu’est-ce qu’il mijote encore ?...
Docile je m’habille et le suis.
La limousine s’arrête sur le port d’Ohmydollz City.
Prinston nous suit avec des valises tandis que nous avançons à travers les bateaux.
Puis nous nous arrêtons devant un grand Yacht. Wow.
“Nous partons en mer, ma belle !” me lance Bradley avec son sourire satisfait.
Mince alors, après le jet, le yacht. Je n’arrive pas à m’y faire.
“Enfin, si mademoiselle le souhaite”, me lance t’il taquin en appuyant sur le “Ma”.
Avec une fausse moue agacée, je lui réponds : “Bien sûr, idiot !”
Il me prend par la main et m’aide à monter à bord.
Un homme grand et au regard tranquille salue Bradley.
“Brad ! Le temps est parfait aujourd’hui ! Prêt à partir !
Brad, c’est le premier qui l’appelle comme ça.
Bradley lui serre la main vigoureusement et lui fait une tape dans le dos.
“Parfait, Capitaine ! Je vous présente mademoiselle [pseudo]”.
Il a vraiment l’air dans son élément. J’aime le voir ainsi. Pendant notre virée, il m’a laissé le gouvernail une minute, j’ai eu la trouille mais c’est une sensation extra !
Le soir, il m’a préparé une table magnifique pour dîner sous les étoiles à la proue du navire. Je pense au film Titanic et j’ai soudain envie de faire pareil. Vous savez la scène de la proue ? Il y a quelque temps, avant Bradley, j’aurai trouvé ça mièvre et stupide. Je souris.
“Je vous amuse, mademoiselle [pseudo] ?” me demande-t-il en penchant sa tête sur son épaule.
Dieu qu’il est sexy...
Je me lève et je l’emmène au bord de la proue, je me place comme Kate et il se place derrière moi, ayant compris mon jeu. Je reste dans ses bras, le regard vers l’horizon, l’air du large me fouettant le visage. Je me sens si remplie de bonheur.
Alors je me mets à crier comme une imbécile : “Je vole, Jack, je vole !” Mes rires se muent en pleurs. Je suis trop émue. Je l’aime tant.
Je sens le souffle chaud de Bradley dans ma nuque, il me retourne et me lance :
“Mademoiselle [pseudo], voulez-vous m’épouser ?”
Mes jambes me lâchent et j’articule tant bien que mal :“Oui”.
Dernière modification par jadejolie (2013-03-06 15:43:42)
Merci :lol: Ce scénario est plus long que d'habitude on dirait ! Mais vraiment génial !
Dernière modification par mollllll (2013-03-11 18:13:17)
Moi je dit les quêtes sont géniale mai j'aimerait qu'il y en ait une réservé a hunger games.
Quelqu'un pourrais m'indiquer le texte de la quête " sous-marine " s'il vous plaît ?
Les dauphins
Pour mes vacances, je réalise un rêve de gamine : nager avec les dauphins !Il existe un club en bord de mer, sur la côte d’OhMyDollz City, qui propose des excursions sur la journée pour s’imaginer dans la peau de Jacques Mayol l’espace de quelques heures...
Depuis plusieurs semaines, j’ai préparé ma condition physique et j’ai pris de quoi plonger. Tenue de snorkeling, palmes, masque et mon tuba. Sans oublier l’indispensable appareil photo numérique aquatique, même si je dis toujours que les images se gardent surtout dans la tête !En route, dans ma petite voiture rouge décapotable. Justin Timberlake à fond dans les oreilles, je pars, cheveux dans le vent et mine réjouie pour un séjour sans doute inoubliable !
Une fois arrivée, je coupe la chique à Rihanna qui s’égosille, devant le groupe de personnes qui attend près du petit pilotis du départ. La moyenne d’âge ne me promet pas l’éclate totale, mais le jeune homme, qui semble être notre moniteur, est franchement craquant. Grand, peau bronzée, cheveux en bataille, type surfeur californien, et des yeux dans lesquels je me noierais bien volontiers...
Après vérification du matériel, nous partons sur un beau catamaran, direction les eaux propices à la rencontre des dauphins ! Yeah !
Je suis toute excitée ! Je languis vraiment d’y être ! Heureusement, je suis plus captivée par les lèvres du moniteur que par les paroles qui en sortent.
Je sais, je suis incorrigible.
Le trajet est long, les explications aussi... D’autant plus que je suis incollable sur le sujet ! Je suis obsédée par ma rencontre avec un dauphin depuis mes huit ans. Trêve de bavardages !
La brise caresse doucement mon visage, il fait super beau. Je me sens super bien et j’en profite pour poser des questions à notre animateur, histoire d’avoir l’air un minimum novice. C’est bien connu, les hommes aiment tellement nous apprendre des choses, il faut bien leur donner cette impression... Quand nous arrivons enfin, j’enfile ma tenue et c’est parti !
Au début, je vois quelques petits poissons et puis on entend un cri ! Une participante a vu un dauphin ! En un rien de temps, je me retrouve avec des dauphins out autour de moi ! *.* Plongée en bouteilles
Je crois bien que je suis restée quatre heures dans l’eau avec mes nouveaux amis tandis que les autres remontaient peu à peu sur le bateau. C’était magique !
Épuisée, mais comblée, je me dirige vers le catamaran pour remonter à contre cœur.Le sourire de Gary, notre moniteur, et sa main tendue dans ma direction, chassent assez vite ma tristesse.
Bon dieu, il devrait être interdit d’être aussi sexy !
Sa combinaison met en valeur son anatomie absolument parfaite. Et les perles d’eau qui coulent de ses cheveux caressent doucement ses épaules.
“Tu es une vraie sirène ! Aucun de mes clients ne reste aussi longtemps avec les dauphins”, me dit-il tout en m’aidant à remonter.
Et je ne t’ai pas encore ensorcelé.
Je lui réponds, en battant des cils :“Depuis que je rêvais de plonger avec eux, je ne voulais pas que ça se termine...”
Sur le chemin du retour, Gary ne me lâche pas et nous parlons de notre passion commune pour le monde aquatique.
“Je suis sûr que tu te régalerais de plonger en bouteilles, vu ton aisance dans l’eau et la passion qui t’anime ! Si ça te dit, demain je suis en repos, on peut partir avec mon voilier et je te donnerai des... cours particuliers.” me lance-t-il avec un sourire qui ferait rougir toutes les mouettes du coin.
Je prends quelques secondes pour réfléchir à la proposition. Entre me faire dorer la pilule en bouquinant mon magazine préféré et une virée avec le moniteur le plus canon de la côte, hum, le choix est facile.
L’air un peu détaché, je lui réponds :
“Pourquoi pas, je n’avais rien de prévu de toute façon !”.
Le lendemain, je rejoins Gary sur la marina.
Toute pimpante dans mon bikini banana moon, je monte gracieusement sur le voilier.
Je lance à Gary : “Où allons-nous, mon capitaine ?”
“Du calme, ma belle, d’abord je vais t’expliquer comment utiliser tout ça”, me lance Gary en m’invitant à m’avancer vers tout le matos.
Après quelques explications nous partons pour le large. Gary me laisse prendre un peu le contrôle du voilier. C’est rigolo, mais il n’a pas l’air très décontracté. Les hommes et leurs joujoux...
Avant de plonger, Gary m’apprend quelques signes. Des trucs dans le cas où il y aurait danger, etc.
Je ne peux m’empêcher de me moquer un peu :
“D’accord, d’accord, je devrais m’en sortir vivante”.
“ Ne rigole pas, ça peut être dangereux et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quoi que ce soit”, me répond-il.
Il est tellement mignon quand il s’énerve.
“Bon, si on descend profond, on devrait tomber sur une épave.” reprend-il.
Waouw ! J’ai toujours rêvé d’explorer des épaves !
“Si on croise des requins, ne panique pas, et fais comme moi”, termine-t-il.
Ok, là c’est moins drôle. Le secret
Finalement, je passe beaucoup de temps avec Gary. Notre passion pour le monde marin nous pousse à partager nos journées. Depuis que nous nous sommes embrassés, j’ai l’impression que mon attirance envers lui ne s’arrête pas qu’à son physique d’Apollon. Je suis irrésistiblement attirée par les hommes passionnés, au risque de me brûler les ailes.
Je n’y peux rien.
Je ne me lasse pas d’écouter ses récits, je le surnomme mon “Jules Verne”. La première fois que je lui ai dit tout haut son pseudonyme, il a d’abord souri, mais j’ai bien senti qu’il se sentait quelque part flatté.
Bref, me voilà en train de tomber, ENCORE, amoureuse... Est-ce bien raisonnable ?...
“Le cœur a ses raisons que la raison ignore."
Chez moi, la raison s’est fait la malle il y a bien longtemps !
Alors que je suis en pleine réflexion sur mon comportement sentimental, je reçois un texto de Gary :
“lady-blue, il faut qu’on parle.”
Le genre de message qui ne présage jamais rien de bon... C’est bizarre cette façon de parler de cœur pour les sentiments alors qu’à chaque chagrin d’amour, j’ai l’impression d’étouffer. On devrait parler de poumons. Ouais, j’ai les poumons lourds.
Je rejoins Gary à son voilier. Son regard est sombre.
Mince. Prépare-toi à ce qu’il te largue avec les amarres...
“Écoute, je ne me suis jamais autant senti en confiance avec quelqu’un...” commence-t-il en me tenant les mains.
Mais voilà, tu comprends je ne veux pas m’engager dans une relation, je fais ça pour te protéger,... blablabla...
“J’ai un gros secret... Que j’aimerais partager avec toi”, me lance-t-il, le regard à la fois inquiet et brillant.
“Euh...” Voilà la seule chose que je suis capable de lui répondre. Je m’étais tellement préparée au pire, mais pourrait-il y avoir pire que pire ? J’en perds mes mots.
“Tu ne crois pas si bien dire en m’appelant Jules Verne...” me dit-il en relevant doucement mon menton avec sa main si douce.
“Quoi ? Tu as un sous-marin planqué sous ton voilier ? Tu as une pieuvre géante comme animal de compagnie ? Ton meilleur pote s’appelle Némo ?” lui dis-je un peu revêche.
“Oui et non”, me répond-il.
“Comment ça, oui et non ?” Gary, je suis fatiguée, je croyais que tu allais me larguer comme une vieille algue et maintenant tu me parles de Jules Verne...” Je ne peux réprimer une petite larme.
“Hé, ne pleure pas ma belle. Viens”, me dit-il en prenant ma main.
Hé bien oui, Gary a un sous-marin, il l’a même construit de ses mains expertes. Depuis tout petit, il rêve d’explorer les fonds marins les plus profonds.
Son sous-marin peut nous emmener très loin. “Je te propose un voyage dans les profondeurs de l’océan.,” me lance-t-il comme un défi.
“Et je pense être assez cinglée pour accepter de te suivre !” My heart still go one...
Nous continuons notre périple avec Garry depuis plusieurs jours. Nous sommes dans les eaux froides de l’Atlantique. Plus à la surface, nous avons même vu un ours polaire qui nous a fait coucou. Et voir la partie immergée d’un iceberg est quelque chose de grandiose !
Quand nous avons repris de la profondeur, nous avons croisé le passage de nombreux animaux marins, comme les baleines à bosse. C’est l’épaisse couche de graisse qui protège les baleines à cette température glaciale.
C’est étrange, on se sent tout petit dans ce monde géant où il fait toujours nuit. Tous nos repères sont perturbés, on perd la notion du temps et de l’espace.
Être confinés dans ce sous-marin commence à nous taper sur le système. Nous nous sommes disputés. Garry est parfois tellement sérieux !... J’ai envie de m’amuser, de faire autre chose que d’explorer les fonds marins.
Mais pour lui, être un grand explorateur c’est du travail, ce n’est pas un jeu et je devrais “grandir un peu”, ce sont ses mots. Ce à quoi j’ai répondu que grandir c’était le début des “emmerdes”, avant de courir me réfugier dans ma cabine.
Garry frappe à ma porte :
“lady-blue, ouvre s’il te plaît. Excuse-moi, j’ai besoin de toi, ma puce, ne fais pas la tête.”
J’ai aussi, en plus de la faculté de tomber amoureuse comme on tombe d’une chaise, la grande particularité de pardonner très vite. Incapable de faire la tête plus de cinq minutes, j’ouvre la porte à Garry et fonds en larmes dans ses bras.
“Je voulais attendre d’être certain de l’avoir trouvé avant de t’en parler”, me dit-il en essuyant mes larmes de son pouce.
“Prête à explorer le Titanic ?”
Je pense que ma tête doit ressembler à celle du poisson que nous avons croisé tout à l’heure.
“Je possède un petit sous-marin biplace qui nous permettra de descendre à 4000 mètres de profondeur. Mes radars ont repéré l’épave, elle est juste plus bas, enfin à quelques milliers de mètres de profondeur...” me lance-t-il, espiègle.
Incroyable ! Je vais voir l’épave du Titanic !
Dans mon coeur résonne la musique de James Horner et la merveilleuse histoire d’amour du film. Rien de plus magique pour une grande romantique comme moi !
La descente vers les profondeurs est longue, je suis un peu angoissée mais je fais confiance à Garry.
Lorsque nous arrivons à l’épave, tout est si calme. Un silence glacial. L’épave forme une masse de ferraille déformée, sinistre.
Mon coeur devient lourd quand je pense à tous ces gens qui sont morts dans cette tragédie. J’ai l’impression de voir leurs fantômes flotter sur l’épave que les projecteurs du sous-marin éclairent par endroits. Je me colle à la vitre pour ne rien rater.
Sans m’en rendre compte, je lâche à voix haute :
“Pourquoi Jack n’est-il pas monté avec Rose sur son radeau improvisé ?…”. Garry me regarde amusé, mais il se garde de tout commentaire pour ne pas briser la magie de l’instant, et il continue de conduire doucement à côté de l’épave.
Et je sais bien que vous vous moquez, mais que celle qui ne s’est jamais posé la question me jette la première pierre. :D La cité engloutie
Cette exploration m’a remis du baume au coeur. Je peux dire qu’avec Garry, je vis des choses fabuleuses ! C’est sûr que cela demande certaines concessions, comme accepter de rester enfermé quelques jours dans un sous-marin !...
Nous faisons escale sur la côte brésilienne pour prendre l’air et le soleil. J’en ai presque mal aux yeux...
En tout cas, j’étais vraiment persuadée qu’il était impossible de descendre aussi profond ! Alors que nous discutons avec Garry des limites dues à la pression, je vois encore ce sourire. Le sourire qui signifie : “Je ne t’ai pas tout dit.” Ce type est une énigme. Combien de secrets cache-t-il ?
“Cela fait un moment que je fais des recherches pour repousser les limites.” commence-t-il. “Ah bon ?” fais-je en relevant un sourcil. “Je n’avais pas remarqué...”“J’ai mis au point une combinaison spéciale. Ton corps entier est enveloppé dans un liquide spécial, dans lequel il est possible de respirer” m’explique-t-il, très concentré.
Il est sexy quand il est concentré.
“Ok, un peu comme dans le film avec les extraterrestres sous l’eau, là... Euh... Abyss ?” lui dis-je en finissant d’une gorgée ma caïpirinha.
Je crois que mon état d’ébriété me fait prendre cette dernière nouvelle un peu à la légère.
Le rire de Garry m’enivre davantage.
“C’est un peu l’idée. Sauf que, tu sais, les extraterrestres ce n’est que dans les films...” me dit-il comme s'il me faisait la confidence du siècle.
“Tu sais pas.”
Lorsque nous sommes de retour au sous-marin, je plonge dans un rêve bizarre où des extraterrestres venus des profondeurs me capturent et Garry se transforme aussi en extraterrestre gluant ! Le lendemain, Garry me montre sa combinaison... spéciale.
Il l’essaye devant moi, je crois bien qu’il va se noyer, mais non ! Au bout d’un moment il ouvre à nouveau les yeux et il me sourit ! Wow !
Je suis sa descente avec le radar. Mon dieu, quel stress ! Mon homme, perdu dans les abysses, dans sa petite combinaison qui paraît si fragile dans cette immensité sombre et effrayante !
Après quelques bips, plus de signal, plus rien. J’ai l’impression que le silence dure des heures... Je me sens perdue !
Après des dizaines de minutes, je l’entends taper à la porte du sas. Dès que je le peux, je le serre dans mes bras de toutes mes forces.“ lady-blue c’est incroyable ce que je viens de vivre” me lance-t-il tout en remettant ses cheveux en place.
“Raconte !!” Je n’en peux plus d’attendre.“Il y a une cité là-dessous ! Cela ressemble à ce que l’on décrit de l’Atlantide. Je crois même avoir aperçu des créatures... Tu te rends compte, nous avons peut être trouvé l’Atlantide !!” me lance-t-il, cette fois à bout de souffle.
“Il faut que je te fabrique la même combinaison et que tu viennes avec moi ! Je crois que c’est le début d’une formidable aventure !” s’exclame-t-il en me prenant dans ses bras.
Et voilà ;)
Dernière modification par lady-blue (2013-03-24 14:01:05)